jeudi 10 août 2006, par
Quand la vague Electroclash (pour faire simple, des sons électro pour une énergie punkoïde) a submergé l’underground, Miss kittin (Caroline Herve de son vrai nom, ce qui le fait moins il faut dire), méritante DJette française est projettée aux avant-postes. Avec de nombreuses collaborations (c’est elle qui chante sur le Silver screen-shower scene de Felix da housecat, hymne electro par excellence), des compilations de mixages de fort haute tenue (Radio Caroline, On the road) et un album avec The Hacker, on croyait tenir une idole ’culte’, c’est-à-dire adulée par un petit nombre de connaisseurs.
Alors arrive ce I.com. Ca commence en terrain connu, histoire de ne pas faire fuir les fans de la première heure. Un rien plus métallique peut-être. Puis c’est le très allemand (en tous cas on pourrait très bien retrouver ce morceau sur une compilation du type label Mofa) Requiem for a hit et le très ’garage’ Meat Sue be she.
Puis on termine la partie récréative. La suite est plus lente, dense et intéressante. Les très bjökiens Happy violentine et Allergic to myself entamment cette partie plus introspective. Les rythmes se ralentissent, les ambiances se font plus moites, en admettant des interludes plus - trop ? - légers comme Kiss Factory ou techno comme Soundtrack of now.
Et puis tout se termine par le plus douteux. On se souvient de la pas terrible reprise de Light my fire par Massive attack (dont l’âme plane sur un morceau comme Dub about me) à la fin du pourtant formidable Protection. Ici, c’est l’impensable L’Aventurier qui passe à la moulinette minimaliste. On comprend mieux les paroles, maintenant, on est sûrs que ça ne vaut rien dire. Merci Caroline.
En devenant Mainstream dans la distribution, Miss Kittin arrive à rendre passionnant de bout en bout un album electro, en révélant sur chaque titre des idées attachantes. Certes, ça reste plus difficile que du Benny Benassi, mais bon, un talent s’épanouit, on a du plaisir à l’écouter. Une bonne surprise donc. Merci Caroline (M.)
Peu d’artistes se sont révélés aussi vite omniprésents que l’impeccable Fabrizio Modonese Palumbo. On a plongé dans sa collaboration avec Enrico Degani, découvert qu’on l’avait croisé chez Almagest ! puis réécoutés avec Larsen, en [collaboration avec Xiu Xiu, en tant que ( r ) ou maintenant sous son nom propre. Le tout en moins de deux ans.
L’album dont il est question aujourd’hui est une collection de (...)
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Accompagné de Maxime Rouayroux, (...)
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