mardi 22 novembre 2011, par
Déboulé
« Echauffez-vous, tous les ans j’ai des claquages ».
Cette sentence pleine de bon sens d’un prof de gym (qui est plus comique oralement avec l’accent dinantais) qu’on m’a rapportée semble avoir été appliquée à la lettre par les Fastlane Candies. Ce second EP des Belges du label liégeois Jaune Orange (MLCD et plein d’autres) se présente en effet comme un déboulé, commençant de façon prometteuse, livrant son meilleur et terminant dans un relâchement relatif pour reprendre sa respiration.
Wound Me proposé comme premier single est plaisant, mais n’a pas la carrure de ce qui suivra. Dubai montre l’effet énorme qu’a eu un groupe comme Vampire Weekend pour dérider beaucoup de formations et leur montrer qu’il n’y a pas que le reggae et le ska qui peuvent ensoleiller une musique.
Ces deux moments plus forts sont donc Be Like You et sa façon de faire mieux ce que les autres morceaux font plutôt pas mal. En plus catchy, avec plus de conviction. Je ne sais pas pourquoi Nothing At All (l’autre chouette moment) m’a rappelé certains moments des années ’90. Sans doute parce que je n’ai pas écouté des masses de pop à guitares depuis.
C’est une sentence au lance-pierre, je le sais, mais j’aime bien penser qu’un album pop se juge à l’aune de ses meilleurs morceaux, que l’essence même du genre est de se surpasser le temps d’une chanson. Et quand deux titres sur six passent la surmultipliée, on est content d’avoir effectué le déplacement.
http://www.myspace.com/fastlanecandies
Noyé dans un flot continu de sorties et d’envois, on a sans doute du mal à évaluer l’effort insensé requis pour sortir un album. Si on a attendu entre les EP et cette collection plus complète qui sort chez La Couveuse, le temps a fait son œuvre et visiblement poli le propos de la Belge Clemix. Ce qui marchait par surgissements s’est mué en style, avec un album paradoxalement plus constant que (…)
On avait parlé d’un premier album sensible du jeune artiste belge Auguste Lécrivain. Si vous avez écouté (c’est bien), sachez que l’évolution est manifeste. Exit la chanson française ‘canal historique’, exit les tentations bossa, voici le temps d’un groove plus en phase avec son époque. Plus qu’un ravalement de façade, on peut parler de reconstruction, mais avec les matériaux d’origine. Un (…)
A l’époque d’un premier album aux teintes folk en anglais qui nous avait beaucoup plu, quelques morceaux sortis discrètement (ou pas officiellement) avaient ouvert la voie vers la langue maternelle de la jeune Bruxelloise. On en avait brièvement parléd’ailleurs, manifestant une curiosité certaine. Le résultat est maintenant là, et on peut déjà dire qu’il plait aussi.
Comme souvent, le (…)
l y a plusieurs expressions qui attirent immédiatement notre attention. Et big band n’en fait pas vraiment partie. Mais il faut reconnaitre que les effectifs pléthoriques sont aussi une belle façon de susciter l’ampleur. C’est précisément ce qui rend Oootoko immédiatement sympathique.
Impossible donc de valablement tenter le jeu des étiquettes. Même le terme générique de ’musique (…)