mercredi 24 octobre 2012, par
Supplément
Autant le dire tout de suite, cet article est surtout un prétexte. Tout d’abord de rappeler à quel point Vers Les Lueurs est un album marquant, parce que cet EP constitue l’ajout fait à la ressortie.
Ensuite, deux des titres présents ici étaient inédits mais commençaient les concerts. C’est en effet Andromeda Lodge qui était l’introduction instrumentale à la seconde partie de la première tournée de l’année (vous suivez toujours ?), quand l’album récent était joué dans son intégralité avec une section à vent.
Lors du concert de Liège (dont quelques images ont été montrées), c’est Plaine Des Sables qui nous a accueillis. Profitons donc de l’occasion pour reparler de ce fantastique concert. Parce que cette tournée est assez différente de la première. Les titres de Vers Les Lueurs ne constituent plus la majorité, mais sont intégrés à la setlist. Laquelle est tout simplement renversante. Contre Un Arbre, Close Ouest, Parfois J’entends Des Cris ou Rendez-Nous la Lumière ne détonnent en effet pas par rapport aux plus anciens morceaux.
Comme Dominique A n’a pas eu de tubes radiophoniques incontournables (Le Courage Des oiseaux ?), la sélection peut se faire plus librement, ce qui nous vaut de réentendre des extraits de tout ce qu’on a aimé, de Nos Pères à Les Hommes Entre Eux, du Bowling au Métier de Faussaire, d’Hôtel Congress à L’Horizon, servi dans une version somptueuse au final d’une densité folle. Ils ne sont que quatre sur scène, mais on voit qu’ils ont beaucoup tourné, ils sont vraiment très à leur affaire.
Mais revenons à cet EP. On y entend, outre les deux morceaux mentionnés, une reprise d’Yves Simon, un Mainstream disponible sur Facebook et un très bon Où Est L’Enfant. Parce qu’on le sait depuis L’Instable planqué sur les Fitzcarraldo Sessions, les perles sont parfois à trouver dans les chemins de traverse. De plus, ces morceaux plus électriques n’ont pas la ’couleur’ de l’album, ce qui explique sans doute qu’ils n’y figurent pas. Mais Où Est l’Enfant et Plaine Des Sables ont la qualité des bonnes productions du sieur Ané. Si vous n’avez pas l’album Vers Les Lueurs, profitez donc de cette version augmentée.
Oui, les choses changent, même pour les compagnons musicaux de longue date. Et même après une dizaine d’oeuvres relatées ici, on constate ce changement dès la pochette. On passera sur le changement de police de caractère pour se concentrer sur les visages, présents pour la première fois. Et puis constater que Laurent Leemans n’est plus seul à bord, même si les autres noms ne sont pas (…)
Même si un peu de documentation est souvent fournie, c’est souvent au moment de boucler un article qu’on vérifie des faits, qu’on collecte des informations. Bref, alors que je m’apprêtais à dire que la voix du chanteur de iAROSS me faisait furieusement penser à celle de Colin Vincent entendu chez Volin et Muet, il se fait que c’est lui aussi qu’il a été guitariste de cette formation. Mais (…)
Rien n’est plus plaisant que de constater l’évolution des artistes. On avait déjà rencontré l’univers particulier de Sophie Djebel Rose, apprivoisé son ton particulier, on apprécie d’autant plus la façon dont elle élargit elle-même son univers. Moins folk, plus franchement gothique, ce second album la rapproche d’artistes comme Anna von Hausswolff dont elle ne partage pourtant pas la rage (…)
Un talent ne vaut rien s’il n’est pas utilisé. C’est peut-être ce qui pousse Garz à composer et écrire pour des spectacles, pièces de théâtre et autres documentaires. Ce sont ces morceaux, soigneusement triés qui constituent ce Sur Commande. Le résultat donne l’impression d’écouter un album varié plus qu’une compilation hétéroclite. Un excellent point, déjà.
Plus qu’un chanteur, Matthieu (…)