mercredi 16 janvier 2013, par
C’est imminent
Quand on se laisse déborder par l’actualité, il arrive que des critiques perdent leur intérêt avec le temps. Par exemple, cet EP sorti il y a deux mois sert d’éclaireur pour un album annoncé dans un mois. Pour retomber sur mes pattes, je pourrai toujours dire qu’il s’agit d’un teaser, d’une prise de température.
On le sent de plus en plus, Hollywood Porn Stars est un side-project basé sur l’amusement (et c’est loin d’être leur projet que je préfère), mais on sent peut-être une émulation entre ses deux leaders. Sans doute donc que la réussite du dernier My Little Cheap Dictaphone a donné des idées à Anthony Sinatra. Le groupe Liégeois pratiquait une pop vitaminée, visant une efficacité dansante qui devient ici une ampleur nouvelle. La plage titulaire est en tout cas plus solide et confiante. Moins de beats, un peu plus de chœurs et une belle promesse.
Olivia est un funk blanc tout propre et bien exécuté. Les synthés sont certes connotés années ’80 mais dans un contexte général où tout le monde en fait trop sur le sujet, ils se sont contenus. Cependant, le risque est de produire des morceaux très propres sur eux et un peu lisses (Wake Me Up). C’est une voix féminine qu’on entend sur Across The Streets, autre signe d’une volonté de variété, comme le très léger et gentiment pop Long Time No See. Piano Club est donc visiblement prêt à faire face à ses nouvelles ambitions, ce qu’un album prochain devrait confirmer.
Oui, les choses changent, même pour les compagnons musicaux de longue date. Et même après une dizaine d’oeuvres relatées ici, on constate ce changement dès la pochette. On passera sur le changement de police de caractère pour se concentrer sur les visages, présents pour la première fois. Et puis constater que Laurent Leemans n’est plus seul à bord, même si les autres noms ne sont pas (…)
On ne va pas tourner autour du pot, si vous tenez à apposer une étiquette sur votre flacon d’Endless Dive, celle de post-rock adhèrera. Mais on est clairement à la limite du genre, avec une vraie personnalité qui dévie souvent vers le folktronica. Il faut dire que le ton très fortement mélancolique est encore augmenté par des incrustations de sons et dialogues fixés sur VHS ou cassette, voire (…)
Ce qui est étonnant avec les retours, c’est qu’on ne sait jamais combien de temps ils vont durer. Groupe actif dans les années ’80, ils étaient revenus il y a deux ans le temps d’un Echoing Reverie qui montrait un savoir-faire et une versatilité qui n’était pas à la portée du premier débutant. Ils sont donc de nouveau là pour de bon et on peut dire que les qualités perçues alors ne se sont pas (…)
Quelle est la vie des gens qui nous entourent, de ceux qu’on côtoie dans le bus par exemple ? C’est cette matière bien réelle mais fictionnelle qui sert de base thématique au troisième album des toujours brillants Pale Grey. Ils proposent ainsi quelques biographies fantasmées, avec 12 noms pour autant de morceaux et un peu moins de clips.
De quoi asseoir thématiquement un album maitrisé de (…)