vendredi 11 août 2006, par
Avions nous besoin d’un album de pop/rock de plus ? Voilà la question. On ne deniera pas à Metric leur energie et leurs jolies compos. Mais force est de constater qu’on a déjà entendu ça des milliers de fois.
On pensera tantôt aux morceaux les plus enjoués des Cure, à Garbage pour les accompagnements electro/rock et certaines parties de voix (The list), à The Rapture pour la nonchalence et les rythmes qui tuent (Dead disco), à Muse pour les passages lyriques au piano et les ritournelles de basse (IOU). La voix de Emily Haines apporte une présence certaine et on se dit que c’est une valeur à surveiller mais qui ici n’est pas présentée de la meilleure façon.
Les morceaux moins rythmés sont quant à eux longuets, caricaturaux et souvent naifs, ce qui n’améliore pas le verdict.
Au final rien de mauvais mais on se trouve aussi ennuyé qu’à l’écoute de Monaco connaissant New Order : c’est sympa mais on a déjà entendu tellement mieux. On vous recommandera tout de même le single Dead Disco, qui sera du plus bel effet dans un DJ set electrochic entre The Rapture et Soldout ! (F.)
‘Si ça va trop vite ou trop fort, c’est que vous êtes trop vieux.’
C’est ce que veut l’adage et l’Italien Enzo Pepi a décidé de le prendre à contrepied, intitulant son album d’une réflexion souvent entendue. Mais on se doute qu’on lui fasse encore la remarque. Surtout que de fureur il n’est finalement pas question ici. Ce vétéran italien de la scène rock/noise utilise la distorsion, certes, (…)
On avait appréhendé l’univers de Lazy Day à travers un morceau à la fois rêveur et tendu. Concrete dégage un charme qui nous rappelle notre attachement à Broken Social Scene et on le retrouve ici mais ce n’est qu’une des nombreuses facettes développées par Tilly Scantlebury (de Londres). Ce qui déconcerte, c’est précisément de ne pas être plus déconcertés quand on fait le détail qui balaie (…)
Il semble qu’Andrew Bird puisse disputer à Rufus Wainwright le prix de la dispersion des envies musicales mais on peut aussi dire avec un peu de certitude que le premier l’emporte dans l’intérêt de ses projets parallèles. Après avoir exploré l’ambient in situ avec ses Echolocation et sa relectured’Inside Problems et attaqué des standards de jazz, le voici qu’il s’allie à Madison Cunningham (…)
La présentation du second album de Saint Sadrill name-droppe James Blake, Mark Hollis, Scott Walker et St Vincent. Ambitieux évidemment, contre-productif peut-être mais on ne peut nier une certaine pertinence là-derrière. Ce qu’on peut en déduire aussi, c’est que si ces climats amples et les surprises font partie de vos plaisirs d’écoute et si aucun des exemples ne vous rebute, vous prendrez (…)