Accueil > Critiques > 2005

Jamiroquai : Dynamite

vendredi 11 août 2006, par Fred


Des nouvelles du chapeau à cornes de Jamiroquai ? Non, bon alors parlons de l’album ?

Une fois de plus on y trouve exactement ce qu’on y cherche : des morceaux pop-funk (Feels Just Like It Should , dynamite, Black devil car), des grooves acid jazz downtempo sur lesquelles Jay K joue un peu plus de la voix (Seven days in Sunny June, Talulah, Loveblind), une machine à danser disco ((Don’t) Give Hate A Chance, préparez vos jambes) et puis comme tout le monde un truc electro douteux (Electric mistress).

Jay K nous offre même une chanson triste au piano avec des violons (Benabar, je t’ai reconnu…).

On trouve donc à boire et à manger dans cet album sans que ce ne soit jamais déplacé, à l’exception de cette horreur électronique… Un album qui pourra servir aussi bien pour une soirée entre ami, que pour une fin d’après midi au soleil ou un réveil difficile.

Il ne révolutionnera peut-être pas la musique mais il vous fera danser autant qu’un album des Jackson 5, c’est certain ! (F.)

    Article Ecrit par Fred

Répondre à cet article

  • The Divine Comedy – Rainy Sunday Afternoon

    Découverts la même faste année 1994, Pulp et The Divine Comedy constituent toujours des repères 31 ans (ouch...) après. Le hasard veut qu’ils nous reviennent tous deux en 2025, dans une bonne forme qui semble imperméable au passage du temps.
    Le côté résolument hors du temps, hors de ce temps plutôt, facilite sans doute la prise d’âge de la musique de Neil Hannon. Le talent faisant le reste. (…)

  • Pulp – More

    Non, je n’aurais jamais pensé critiquer l’actualité d’un groupe comme Pulp (on en avait parlé ici pourtant). On craint d’ailleurs souvent ces retours venus de nulle part tant la fibre nostalgique permet de plans marketing. Personne ne pense une seconde qu’Oasis se reforme sur des bases artistiques et pour proposer du matériau neuf et excitant.
    C’est dans ce contexte un peu suspicieux que (…)

  • Snapped Ankles – Hard Times Furious Dancing

    Dansante et hédoniste, la musique de Snapped Ankles se veut une distraction volontaire, un mécanisme de survie assumée plutôt qu’un aveuglement négation. Et c’est vraiment vital ici et maintenant. La danse comme manière de rassembler et d’évacuer. Pourquoi pas, surtout que ça n’inhibe pas l’action par ailleurs.
    Surtout que sur le cinquième album de la formation londonienne n’est pas (…)

  • Squid – Cowards

    En matière de critique, tout est question de perception. Certes, on tente de définir le contexte, de placer une œuvre dans une époque au moment où elle se déroule (oui, c’est compliqué) mais souvent, on essaie en vain de définir nos affinités électives. Et puis si on n’arrive pas à expliquer, rien ne nous empêche de partager. Ainsi, on a adoré tout de suite ce que faisait Squid. En alliant (…)