dimanche 13 août 2006, par
Le pire pour une critique est de tomber sur un album pour lequel les références sont introuvables et qui n’inspire aucun sentiment tranché.
C’est donc le cas ici. L’univers de Camille évoque cependant la gouaille des Elles (Les trois versions de Jeanine), voire dans les élucubrations de Björk puisque Assise, Vertige, Senza et son instrumentation minimale peuvent évoquer le récent Medulla.
Morceaux doux et apaisés, souvent orchestrés par des choeurs féminins. Et quand ils ne sont pas là, on retrouve une chanson touchante que n’aurait pas renié Nick Drake (Pour que l’amour me quitte).
Camille possède une vraie belle voix naïve et cependant déjà bien affirmée. Une personnalité aussi et la sagesse qui rend les morceaux courts pour ne pas diluer l’inspiration. Les morceaux plus longs sont s’ailleurs plus fastidieux (Prendre ta douleur, Baby Carni bird). Cette jeune fille au cheveux blancs (le titre d’introduction que semble démentir la pochette) nous entraîne dans un spleen qui pourra rebuter certains (les trois derniers titres) mais enchantera les plus assidus.
Intriguant, parfois difficile, il intéressera cependant les plus qui y trouveront une personnalité singulière et attachante. (M.)
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