mercredi 16 août 2006, par

Au secours, je vois du Can partout. Même chez The Coral. Il faut dire que la rythmique de She sings the mourning est assez évocatrice de la période Soundtracks (Tango Whiskyman, des choses comme ça). L’album est bien lancé mais la suite n’aura, il faut bien le dire, rien à voir (sauf Far from the crowd). Pas du point de vue qualitatif heureusement. Des morceaux plutôt légers aux guitares tintantes (So long ago, The operator) qui sont légers et réjouissants et incitent a dandiner de la tête avec classe (c’est difficile mais avec un peu d’entraînement on y arrive).
Si la plupart des morceaux présentés m’évoque principalement les années ’80 (le pourtant blurien A warning to the curious), on peut tout aussi bien retrouver un genre de Pink Floyd primitif (celui des singles que l’on retrouve sur Relics par exemple), celui du milieu des années ’60 (The Operator), voire les Kinks (Arabian sand).
Autant le dire, c’est dans la mélancolie que The Coral trouve le plus facilement ses marques (Far from the crowd, meilleur morceau haut la main) plutôt que sur des comptines faussement entraînantes (In the morning).
Véritables métronomes (quatrième album en quatre ans) The Coral nous propose une pop légère et accessible mais élaborée et fort variée pas vraiment inoubliable mais éminemment sympathique. (M.)
Découverts la même faste année 1994, Pulp et The Divine Comedy constituent toujours des repères 31 ans (ouch...) après. Le hasard veut qu’ils nous reviennent tous deux en 2025, dans une bonne forme qui semble imperméable au passage du temps.
Le côté résolument hors du temps, hors de ce temps plutôt, facilite sans doute la prise d’âge de la musique de Neil Hannon. Le talent faisant le reste. (…)
Non, je n’aurais jamais pensé critiquer l’actualité d’un groupe comme Pulp (on en avait parlé ici pourtant). On craint d’ailleurs souvent ces retours venus de nulle part tant la fibre nostalgique permet de plans marketing. Personne ne pense une seconde qu’Oasis se reforme sur des bases artistiques et pour proposer du matériau neuf et excitant.
C’est dans ce contexte un peu suspicieux que (…)
Dansante et hédoniste, la musique de Snapped Ankles se veut une distraction volontaire, un mécanisme de survie assumée plutôt qu’un aveuglement négation. Et c’est vraiment vital ici et maintenant. La danse comme manière de rassembler et d’évacuer. Pourquoi pas, surtout que ça n’inhibe pas l’action par ailleurs.
Surtout que sur le cinquième album de la formation londonienne n’est pas (…)
En matière de critique, tout est question de perception. Certes, on tente de définir le contexte, de placer une œuvre dans une époque au moment où elle se déroule (oui, c’est compliqué) mais souvent, on essaie en vain de définir nos affinités électives. Et puis si on n’arrive pas à expliquer, rien ne nous empêche de partager. Ainsi, on a adoré tout de suite ce que faisait Squid. En alliant (…)