mercredi 16 août 2006, par
Au secours, je vois du Can partout. Même chez The Coral. Il faut dire que la rythmique de She sings the mourning est assez évocatrice de la période Soundtracks (Tango Whiskyman, des choses comme ça). L’album est bien lancé mais la suite n’aura, il faut bien le dire, rien à voir (sauf Far from the crowd). Pas du point de vue qualitatif heureusement. Des morceaux plutôt légers aux guitares tintantes (So long ago, The operator) qui sont légers et réjouissants et incitent a dandiner de la tête avec classe (c’est difficile mais avec un peu d’entraînement on y arrive).
Si la plupart des morceaux présentés m’évoque principalement les années ’80 (le pourtant blurien A warning to the curious), on peut tout aussi bien retrouver un genre de Pink Floyd primitif (celui des singles que l’on retrouve sur Relics par exemple), celui du milieu des années ’60 (The Operator), voire les Kinks (Arabian sand).
Autant le dire, c’est dans la mélancolie que The Coral trouve le plus facilement ses marques (Far from the crowd, meilleur morceau haut la main) plutôt que sur des comptines faussement entraînantes (In the morning).
Véritables métronomes (quatrième album en quatre ans) The Coral nous propose une pop légère et accessible mais élaborée et fort variée pas vraiment inoubliable mais éminemment sympathique. (M.)
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