Accueil > Critiques > 2017

Stars - There Is No Love In Fluorescent Light

lundi 27 novembre 2017, par marc


Voilà encore une formation qui nous est chère, une valeur refuge pour trouver un cocon. Cocon qui dans leur cas est aussi musical. On vous avait déjà parlé du confort qu’ils inspirent et ils n’ont pas dévié de cette ligne sur leur huitième album.

Ils sortent d’emblée de leur coquille sur Privilege entamé dans la délicatesse et livrent déjà le meilleur morceau de l’album. Parce qu’ils peuvent aussi flirter avec la ligne rouge (la mienne est franchie avec Real Thing), être lisse malgré leur engagement (Alone) et rester à deux doigts du mainstream (Losing To You). Ce qui n’empêche pas la langueur, bien au contraire, voire quelques poussées de fièvre bienvenues, ils ne sont jamais aussi fort que quand ils poussent.

Les deux voix sont toujours aussi assurées et douces à la fois, celle de Torquil Campbell est toujours aussi proche, étonnamment intime et familière même quand il s’acharne sur The Maze. Comme toujours, ça passe sur la force et la conviction (Fluorescent Light).

Stars garde donc une place à part, parce que même s’ils ont émergé à la même époque avec la même provenance, ils n’ont jamais eu le ‘grain’ indie d’un Arcade Fire ou Wolf Parade. Leur truc, c’est plutôt l’émotion évoquée par les deux voix pourtant pas spectaculaires mais évocatrices, les phrases répétées comme des mantras et une promesse de douceur ouateuse toujours tenue.

    Article Ecrit par marc

Répondre à cet article

  • Sunset Rubdown - Always Happy To Explode

    On a constaté récemment que le talent de Spencer Krug s’exprime le mieux dans deux pôles opposés. Le premier est plus sobre, en piano-voix souvent et dégage une émotion certaine. L’autre est plus épique et peut prendre des formes diverses, plus électriques et incandescentes avec Dan Boeckner au sein de Wolf Parade, plus synthétique quand Moonface rencontre les Finnois de Siinai. Ou alors plus (…)

  • Spencer Krug – 20202021 Solo Piano

    Il y a sans doute une schizophrénie musicale chez Spencer Krug, et sa créativité peut prendre tellement de formes qu’on n’est jamais à l’abri d’une surprise. Donc, pendant les sessions de répétition de Wolf Parade, il a en un jour réenregistré en version piano-voix ls morceaux de son album [Twenty Twenty Twenty One]->2609] qui venait de sortir. Cette sortie qui précède de peu le retour de (…)

  • Islands – What Occurs

    Kate Nash, Menomena, The Decemberists et maintenant Islands avant bientôt Bright Eyes, il faut se pincer pour ne pas se sentir quinze and en arrière. Mais bon, comme ce sont de bons souvenirs et que tout le monde est dans une forme créative manifeste, on ne va pas bouder son plaisir.
    Dans le cas du groupe Canadien, ce n’est pas exactement un retour vu qu’ils sont dans une période plutôt (…)

  • Boeckner – Boeckner !

    Les carrières de Spencer Krug et Dan Boeckner n’en finissent plus de se croiser. Ainsi, après Wolf Parade (leur groupe commun), Handsome Furs, Divine Fits et Operators, le voici qui utilise également son nom pour la suite de sa carrière (solo). On a beau retrouver un univers musical très familier, ceci n’est pas exactement identique à ce qu’on lui connait déjà.
    Il faut dire aussi que si (…)