jeudi 26 juillet 2018, par
A l’instar du chanteur des excellents Pépitedont la voix peut malheureusement rappeler celle de Jean-Louis Aubert, j’avoue m’être surpris à penser que celle de la chanteuse Hélène (non, pas celle de la sitcom…) est proche de celle de Zaz. Mais si cette dernière me donne l’envie d’organiser sa rencontre avec une pelle à neige, ce qu’on entend ici s’en éloigne sensiblement. Fort heureusement d’ailleurs parce que cette voix tient les avant-postes. Avec accent raisonnablement frenchy et une voix plutôt groove qui sait prendre ses aises dans ces atours, elle sait capter l’attention tout au long du premier album du duo français.
On retrouve aussi avec plaisir l’emploi de leur langue maternelle et cette variété est bienvenue. Il y a surtout ces Envolées Sauvages qui sont la carte de visite de ce premier album (après 3 EP), notamment grâce à ce très beau clip qui sert de publicité pour le festival du film d’aventures de La Rochelle.
Musicalement parlant, tout ceci reste assez simple et direct, éloigné de tout ostentatoire et esbroufe. Mais cette base se voit souvent renforcée, par un peu d’orgue (Rock In My Shoes) ou d’harmonica. C’est celui de Bruno Tredjeu et le résultat est proche de ce qu’on apprécie chez Moriarty. Pour le reste, ils leur faut peu de chose pour être à la fois groove et acoustique (How Would It Be, Red) et on constate soit un bien bel engagement (I Don’t Wanna Work) soit une prenante intimité (Last Goodbye). Donc ce premier album imprégné de voyage se révèle de plus en plus attachant au fil des écoutes.
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On apprécie toujours le retour d’un ami de longue date, surtout s’il reste empreint d’une grande beauté. Comme on l’avait signalé à la sortie du précédent Years in Marble, il s’éloigne d’influences comme Nick Drake (avec un picking virtuose) pour favoriser un mid-tempo qui coule de source comme South, Brother qui relate ses retrouvailles avec son frère qui vit en Espagne. La finesse d’écriture (…)