vendredi 23 novembre 2018, par
On est toujours contents d’avoir de bonnes nouvelles de la bande de Pieter Van Dessel. Sorti bien évidemment chez Zealrecords, leur nouvel album ne réserve pas trop de surprises et c’est fort bien comme ça.
Donc on pourrait craindre le syndrome du pareil-en-moins-bien qui en a déjà perdu quelques-uns mais dès qu’on entend les guitares dans la seconde premier morceau, on sait qu’ils signent un retour réussi. Ce n’est pas un déluge de distorsion, mais un amalgame réussi de cordes, de grattes et d’un peu de cuivres. C’est très dense mais reste étonnamment léger.
Ce qui peut leur conférer un petit air de Sufjan Stevens (The Road), voire de The Leisure Society. On notera surtout la belle ampleur de Keep Repeating, leur air de ne pas y toucher lui donnant une aura assez irrésistible. C’est le genre de morceau qu’on aimera toujours, qui nous servira d’excuse pour revenir sur cet album, comme si on en avait besoin d’une. On serait revenus de toute façon pour leur mélange d’intensité et de douceur fondante (Speeches), leurs guitares et leurs cordes (In Time).
Arrivés à ce degré de maîtrise de leur sujet, Marble Sounds devient presque étanche à la critique. Surtout que leur style reste luxuriant mais très discret. Il faut donc faire passer le message de leur excellence pour que tout amateur potentiel ait accès à cette intense douceur.
On ne va pas se mentir, il faut une petite adaptation à l’entame de ce nouvel album de Dan San. Eux qu’on avait vu évoluer d’un folk ample à un folk puissant avant d’incorporer des éléments plus psychédéliques. La trajectoire vers toujours plus de légèreté ne sera pas infléchie par ce troisième album.
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Sororité est sans doute le premier mot qui vient en tête à l’évocation de boygenius. Depuis ce live de KEXP où elles sont accueillies par Sheryl Waters, on a fondu pour cet incroyable trio. A priori, leur seul EP de 2018 n’appelait pas de suite mais comme c’est visiblement l’envie seule qui les guide ici, elles ont voulu prolonger l’expérience. Il faut dire que la démarche n’était pas celle d’un (...)
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D’emblée hantée, la musique de la Canadienne (de Toronto) Clara Engel est taillée pour la fascination. Et on le sait, ce n’est pas un sentiment facile à définir ou tracer. Si vous préférez une description piste-par-piste qui n’en déflore pas le mystère, elle s’en charge elle-même.
Cet album réclame peut-être un peu d’investissement, ou en tous cas un contexte propice. Si c’est une possibilité, ce serait (...)