lundi 25 mars 2019, par
Vous l’avez peut-être remarqué, le rock avec des vrais morceaux de guitares dedans est un des nombreux parents pauvres de ce site (c’est une famille pauvre si on y pense…). A un tel point qu’une petite dose est nécessaire de temps à autres.
On avait déjà eu droit aux Canadiens énervés de Ought et on se situe en gros dans les mêmes eaux avec cette formation flamande qui compte en son sein Christophe Vandewoude qui est aussi membre de Marble Sounds et Isbells. Mais on ne trouvera pas de ressemblances avec ces deux formations chères à nos cœurs ici parce qu’on sent d’emblée l’influence d’une certaine scène rock indé des années ’90, période qui a vu leurs débuts sous d’autres noms.
Le son est impeccable, dense et rond et permet une montée lourde sur le premier morceau Lion Ego qui dégage pas mal d’énergie et d’émotion. Grosse différence ici, la voix mise en bas du mix et qui en prend un relief particulier parce qu’elle est forte et belle. Evidemment, le genre veut que même quand le morceau est plus apaisé et même rehaussé de discrets violons comme Foundations, le chant reste très expressif.
Les guitares sont abrasives et on peut les laisser pratiquer une roue libre faussement détendue (The Heart). Ils osent se faire un peu plus sombres pour un Black Swan, avec une belle lourdeur qui frappe juste. C’est le produit d’appel de cet album, ce qui m’a fait revenir dessus pendant des mois (plus de deux ans en fait à des intervalles réguliers.
Le hasard fait qu’on a dans la pile plus de disques furieux que d’habitude. Ou alors c’est un contexte musical dont on ne perçoit que des bribes. Ce qu’on aime aussi, c’est qu’il y toujours sur ces albums ces moments ou la tension ne passe plus par une certaine violence. Et pour cet album qui voit Raphaële Germser et Audrey Dechèvre entourer Lou K (Lucie Lefauconnier), ça n’a pas raté non (…)
On l’a dit, on connait remarquablement peu d’artistes pour les plus de 2000 critiques écrites ici. Pourtant quelques camaraderies virtuelles ont pu se développer. A force de commenter les albums de The Imaginary Suitcase, j’ai même eu droit à une écoute préliminaire de cet album. Ceci est juste une petite mise au point au cas où vous viendrez fort légitimement douter de mon objectivité en la (…)
Noyé dans un flot continu de sorties et d’envois, on a sans doute du mal à évaluer l’effort insensé requis pour sortir un album. Si on a attendu entre les EP et cette collection plus complète qui sort chez La Couveuse, le temps a fait son œuvre et visiblement poli le propos de la Belge Clemix. Ce qui marchait par surgissements s’est mué en style, avec un album paradoxalement plus constant que (…)
On avait parlé d’un premier album sensible du jeune artiste belge Auguste Lécrivain. Si vous avez écouté (c’est bien), sachez que l’évolution est manifeste. Exit la chanson française ‘canal historique’, exit les tentations bossa, voici le temps d’un groove plus en phase avec son époque. Plus qu’un ravalement de façade, on peut parler de reconstruction, mais avec les matériaux d’origine. Un (…)