mercredi 16 août 2006, par
A force de clamer que cet album constitue enfin la musique qu’il aime et qu’il a toujours voulu faire, on en vient à se demander s’il ne s’est pas un peu forcé pendant toutes ces années à nous faire danser.
Blague à part, il faut bien avouer que ’The cloud making machine’ marque une rupture dans la discographie du Français. On se trouve face à de l’ambient, du calme, du très calme même (l’apaisée plage titulaire).
Dans des ambiances rappelant les jours tranquilles de Future Sound of London par exemple (sur 9.01-9.06 c’est flagrant). On dirait même parfois les instants sombres du Scatology de Coil, en moins oppressant bien évidemment (Huis clos, Act1 Minotaure Ex.), voire cet album obscur dans tous les sens du terme de Death in June (Ostenbraun).
Même les rythmes ’blues’ (Barbiturik blues) passent au concasseur. Il faut attendre la fin de l’album (Controlling the house) pour que des basses fassent (discrètement) leur apparition et qu’un authentique morceau ’electroclash’ pointe le bout de son nez ((I wanna be) waiting for my plane).
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