mercredi 16 août 2006, par
Encore un album qui m’entraîne dans un abîme de perplexité. Classe de bout en bout, transpire de cet ennui chic et un peu sensuel qui peut parfois tellement être indispensable.
Ca commence fort bien, avec en Ooh la la bougeant avec des sons juste assez tordus pour que ça ne sonne pas dance et suffisamment basique pour qu’on puisse s’y abandonner. Le dosage est une des qualités majeures d’ailleurs de cet album. Mais à un tel point que ça manque parfois tellement de la moindre aspérité qu’on glisse dessus comme un playmobil sur une baignoire. Après quatre morceaux, on arrête, on passe à autre chose pour voir si c’est l’accumulation qui pose problème. En fait non, il n’y a même pas de moment faible.
On se met à penser : ces compos-là pourraient être interchangeables avec celles des Kills. Mais au lieu du brut, on à droit à la version policée. Ces considérations ne vont pas changer le monde mais occupent pendant l’écoute.
Loin de la complexité acid-jazz, Goldfrapp pratique une electro-pop simple et racée. Pas de pièce montée, juste une structure sur laquelle se pose la voix de la chanteuse. Gentiment dansant, comme un bon vieux (ceci n’est même pas sarcastique) Blondie comme Satin chic ou un Hooverphonic sous prozac (Time out from the world)
Si LCD soundsystem vous a vrillé les tympans (il doit fatalement y en avoir), il reste Slide in. De la musique apéritive très bien faite mais si ça vous remue les tripes, c’est que j’ai raté quelque chose... (M.)
Il est des artistes qui mieux que d’autres nous ont donné des envies d’ailleurs, de champs musicaux inexplorés. Pour les amateurs de rock au sens large, des gens comme Underworld ont été des passeurs, comme New Order avait pu l’être pour des gens (encore) plus âgés que nous.
Cette émancipation auditive était aussi bien ancrée dans son époque, et s’il n’est pas incroyable de retrouver le (…)
Le fond et la forme. La forme et le fond. Paroles et musique. La dualité est bien connue et on la retrouve ici, bien mise en avant sur ce premier album de Stéphane Loisel. Des mélanges sont encore à tenter et celui-ci a sa personnalité propre.
Sur la forme tout d’abord, on peut dire que c’est réussi puisque des versions instrumentales pourraient fonctionner. Italo-disco, electro, le (…)
Si le hasard ou l’habitude vous guident vers ces colonnes, c’est qu’une certaine curiosité musicale vous titille. Partant de ce postulat, on se permet souvent de plonger dans des pans plus aventureux de la musique, quitte à s’y perdre parfois. Cet album parait sur Ormo records qui nous avait déjà gratifié d’œuvres comme Alan Regardin ou No Tongues, défricheurs de possibles (ref belge) (…)
Lire une étiquette est une règle de bonne pratique avant d’ingurgiter quelque chose. Le nom de l’album du Milanais Lorenzo Parisini qui officie sous le nom de Bear of Bombay ne laisse planer que peu de doute quant à son contenu et on l’avale d’un coup d’un seul en parfaite connaissance de cause.
PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)