lundi 21 août 2006, par
C’est toujours avec circonspection qu’on se plonge dans un premier album qui est précédé d’une hype insulaire. La pop en Angleterre revient souvent à l’accommodation de vieux restes de références souvent les mêmes. C’est d’ailleurs le meilleur usage possible de cet album.
Il y a un peu de tout dans ce mélange aussi joyeux que pas rigoureusement indispensable. En effet, après le premier et plutôt réussi Everyday I love you less and less, où les spectres de Clash et Wire s’entrecroisent et I predict a riot au couplet référant à Blur et au refrain également clashien (drôle de mélange), l’album montre des penchants pop plus affirmés de morceau en morceau (influence de Blur encore sur Team mate et What did I ever Give you), entrecoupés d’hymnes à beugler dans les pubs (Oh my god) ou juste crétins à la Stokes pas en forme (Na na na na na). Quand on aura évoqué le Kinks pour Honoured satisfaction et un clin d’oeil à Bowie sur Saturday night, on aura presque fait le tour. A part une embellie pour Born to be a dancer et les deux premiers titres, on conclura donc à une semi réussite qui ne figurera pas dans les annales du rock. (M.)
En matière de critique, tout est question de perception. Certes, on tente de définir le contexte, de placer une œuvre dans une époque au moment où elle se déroule (oui, c’est compliqué) mais souvent, on essaie en vain de définir nos affinités électives. Et puis si on n’arrive pas à expliquer, rien ne nous empêche de partager. Ainsi, on a adoré tout de suite ce que faisait Squid. En alliant (…)
Après l’énorme dans tous les sens du terme ...And Out The Void Came Love, le retour de The Veils a été plus rapide que prévu. Et il y a sans doute une explication à ça. En revenant, ils se sont concentrés sur un des aspects de leur style. On avait eu par le passé un album comme Time Stays, We Go qui était aussi plus uniforme dans un mid-tempo certes agréable mais pas vraiment à la hauteur de (…)
’Cette année c’est la bonne’. C’est ce qu’on s’est dit quelques fois avant d’abandonner l’espoir d’un nouvel album de The Cure. Lequel n’était même pas indispensable, on les sait toujours capables de longues tournées de longs concerts de longues chansons. Et puis l’intégrité de la bande de Robert Smith, pronant le ticket pas cher à l’heure des prix dynamiques ou privilégiant les longues intros (…)
Nous sommes en 2013. Après un premier album acclamé emmené par le tube Foundations, la star de Myspace a confirmé avec My Best Friend Is You la plupart des espoirs placés en elle et la voici en position de définitivement asseoir son statut avec un troisième album traditionnellement piégeux. Mais elle va relever le défi.
Sauf que vous savez que ça ne ça ne s’est pas passé comme ça. Larguée (…)