lundi 21 août 2006, par
Un acteur, une actrice peut se permettre la légèreté, parce qu’on n’exige pas l’univers singulier, la découverte et l’originalité. De toute façon, l’attention est attirée par la notoriété de l’interprète occasionnel.
La seule arme qui puisse tout de suite susciter la sympathie est l’autodérision, tellement simple et directe (voire la plage titulaire) que cette grande fille remporte d’emblée la partie. Qu’importent alors les rimes parfois naïves, la reprise dans un anglais approximatif de Girls des Beatles (qui me rappelle un autre exercice similaire, celui de Julie Delpy en son temps) ou les titres énervants (Placebo), ce sont les bons côtés qu’on retient. Car il y a de jolies réussites. J’ai aimé qui sent la vraie vie, Vos condoléances qui touche même et apporte une gravité sous-jacente.
Donc au total, un exercice pas si vain que ça, sympathique dans le pire des cas. Une grande personnalité de la chanson française n’est peut-être née mais la légèreté sans niaiserie est une chose précieuse que Sandrine nous apporte donc ne nous en privons pas. (M.)
Après un EP prometteuret un album remarqué, Muet prend l’air. Comme Kwoonou Andrew Bird, ils ont choisi de sortir du studio pour enregistrer un nouvel EP. Pas de révolution en vue pour Colin Vincent (Volin) et Maxime Rouayroux, le spectre de Thom Yorke plane toujours sur cette formation. Il y a des comparaisons plus infâmantes convenons-en. Le chant particulier et les sons travaillés (…)
Clara Luciani fait de la variété. C’est une simple assertion qu’il est nécessaire de rappeler. Parce qu’on parle d’un des cadors du genre, voire de la reine incontestée en francophonie. C’est le prisme au travers duquel il conviendra d’apprécier son troisième album. Si son passé en tant que membre de La Femme ou son premier album solo la destinaient à une chanson française plus indé, elle a (…)
Si on ne craignait pas autant les poncifs, on parlerait de ‘belle proposition de chanson française’ pour le sextette emmené par Roxane Terramorsi et Nicolas Gardel. Et on serait un peu convenus, certes, mais aussi dans le vrai. Parce que ce qu’on entend sur ce premier album, on ne l’a entendu comme ça chez personne d’autre.
Ou alors pas en francophonie (il y a des morceaux en anglais ici (…)
On connait pourtant bien la discographie de Dominique A. On l’a vu en concert en salle, en plein air, en festival, tout seul, en trio, en quatuor, avec une section d’instruments à vent, délicat ou très bruyant, acoustique ou post-rock. On sait qu’il peut tout tenter et tout, Donc une relecture avec orchestre ou plus intimiste, pourquoi pas ?
La réponse cingle après quelques secondes, avec la (…)