lundi 21 août 2006, par
C’était il y a onze ans. Katherine sortait un album intitulé L’éducation anglaise. On le voyait en pull moulant style Le prisonnier et la musique était kitsch easy-listening comme beaucoup de productions semi alternatives de l’époque. Avec sa soeur Bruno (en jouant au docteur on devait pas bien savoir qui faisait quoi) ils parlaient d’histoires légères, de Janie Longo. Puis j’avoue que je l’avais un peu perdu de vue, à part le fort délicat Je suis dans la merde et je vous emmerde.
Le premier contact avec un album se fait via la pochette et là, on le voit moulé dans un pull rose du plus bel effet. De plus Le titre se moque visiblement du dernier (et pas terrible) Daft punk et déjà là je souris car sans tomber dans la gaudriole, il ne faut prendre le tout au second degré. Ce qui est aisé vu le côté hénaurme de la chose.
De même, du côté musical, c’est le manuel du parfait petit emmerdeur puisque des arrangements sont parfois à la limite de la variété, en tous cas au moins passe-partout. Et ça va de tentatives electroclash cheap (Borderline, Excuse-moi qui traite d’un sujet déjà traité par Miossec ou Florent Marchet) à une presque pastiche de Polnareff, donc plus rigolo et supportable que l’original (Numéros), voire l’album qu’à commis Houellebecq (Le train de 19h00), en plus délirant cependant.
Finalement, certains titres pourraient bien nous faire danser un jour (Au Louxor et son gimmick de coupage de son) et le flippant Marine Le Pen est vraiment réussi aussi. Au jeu toujours hasardeux des comparaisons, j’oserais qu’il pourrait être le fils caché des Brochettes et de M ?
C’est parfois n’importe quoi (100% VIP), voire même complètement énervant (Titanic, 11 septembre) mais c’est rigolo et pas tellement courant. Indispensable juste parce qu’il n’existe pas vraiment d’équivalent. (M.)
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