mardi 16 juin 2020, par
Avouons-le, ce genre de musique n’a pas souvent droit de cité ici. Quand on nous propose, on écoute, par politesse et curiosité. Et après avoir refermé l’album, la seule question est de savoir si on y reviendra. Et on y est revenus. Et on a aimé ça. Donc on fait passer.
Le duo Sages comme Des Sauvages c’est Ava Carrère et Ismaël Colombani qui pour l’occasion ont reçu le renfort d’Emilie Alenda et Osvaldo Hernandez. Ca nous plait parce que c’est simple, que c’est direct et subtil à la fois (Garçon) ou tout simplement beau (De l’Eau). C’est cette simplicité qui plait, le ton mélancolique relevé de choeurs de Quasiment Parfait.
Les harmonies vocales, les mélopées sont au coeur des morceaux. Et comme elles s’accordent spécialement bien, on est revenus. Souvent. Et certains morceaux sont marquants comme Pas Les Tiroirs qui touchent à une exubérance maîtrisée à la Camille.
Il faudra un jour que je m’interroge pour savoir d’où me vient cette aversion totale pour le créole. Pas plus que chez Daniel Lanois ou Moriartyje ne supporte ça chez eux.
Bref, s’aventurer hors de ses plates bandes est un plaisir qu’on devrait tenter plus souvent. Plus ludique et ensoleillé que, disons, un Fleet Foxes, le duo a le talent qu’il faut pour être beau tout en restant simple, pour réussir des harmonies qui semblent frappées d’évidence. Bref, laissez-vous tenter aussi, la déception n’est pas envisageable.
Noyé dans un flot continu de sorties et d’envois, on a sans doute du mal à évaluer l’effort insensé requis pour sortir un album. Si on a attendu entre les EP et cette collection plus complète qui sort chez La Couveuse, le temps a fait son œuvre et visiblement poli le propos de la Belge Clemix. Ce qui marchait par surgissements s’est mué en style, avec un album paradoxalement plus constant que (…)
On avait parlé d’un premier album sensible du jeune artiste belge Auguste Lécrivain. Si vous avez écouté (c’est bien), sachez que l’évolution est manifeste. Exit la chanson française ‘canal historique’, exit les tentations bossa, voici le temps d’un groove plus en phase avec son époque. Plus qu’un ravalement de façade, on peut parler de reconstruction, mais avec les matériaux d’origine. Un (…)
A l’époque d’un premier album aux teintes folk en anglais qui nous avait beaucoup plu, quelques morceaux sortis discrètement (ou pas officiellement) avaient ouvert la voie vers la langue maternelle de la jeune Bruxelloise. On en avait brièvement parléd’ailleurs, manifestant une curiosité certaine. Le résultat est maintenant là, et on peut déjà dire qu’il plait aussi.
Comme souvent, le (…)
l y a plusieurs expressions qui attirent immédiatement notre attention. Et big band n’en fait pas vraiment partie. Mais il faut reconnaitre que les effectifs pléthoriques sont aussi une belle façon de susciter l’ampleur. C’est précisément ce qui rend Oootoko immédiatement sympathique.
Impossible donc de valablement tenter le jeu des étiquettes. Même le terme générique de ’musique (…)