lundi 21 août 2006, par
Il y a quelque chose de touchant finalement dans ce premier album éponyme de Kill the Young. Cette façon de proposer un rock épique trop légèrement suranné pour être vintage. En effet, c’est sans aucun doute vers Placebo et encore plus Muse (c’est particulièrement flagrant sur Addiction qui tient parfaitement la route) qu’ils lorgnent. Ils montrent d’ailleurs un bel aplomb comme en témoigne leur single The Origin Of Illness.
Mais les temps ont beaucoup changé par rapport à la fin du siècle dernier. Les compositions propres, linéaires non inspirées par les années ’80 ne sont plus en vogue. Mais qu’importe, ils arrivent avec un coeur gros comme ça (ils ne se laissent jamais aller à la balade par exemple) qui nous fait regretter en toute objectivité le relatif manque de folie et d’originalité du propos. Si l’attente d’un prochain album de Muse ou Placebo vous est insupportable, voici de quoi patienter en attendant des jours meilleurs. (M.)
Un album d’inédits sortis pour le Record Store Day, ce n’est pas a priori la proposition la plus alléchante de la part de Wire, même si une discographie étalée sur 43 ans et des setlists imprévisibles regorgent de morceaux peu ou pas entendus. C’est sur le papier donc un album pour fans exclusifs, pour collectionneurs compulsifs et dont le résultat est hétéroclite. Enfin, tout ça serait vrai (…)
Parfois la sortie d’un album nous prend par surprise : on ne l’avait pas vu venir, on n’avait pas suivi les annonces.... Parfois, la surprise est même double car on apprend que c’est la "Part 1" et qu’il y aura donc une deuxième fournée, à l’Automne 2019 précisément. C’est le scénario pour ce nouvel album de Foals.
Car Foals, c’est un groupe qu’on suit désormais sans déplaisir, sachant (…)
Ici, on a toujours privilégié la critique et l’analyse plutôt que le versant personnel, on a toujours dit ‘on’ au lieu de ‘je’ mais bon, on a une vision différente pour certains artistes et il est aussi illusoire et inutile de la cacher. Ainsi le premier texte que j’ai écrit sur un album date de 1992 (non, il n’existe plus de trace du méfait) et traitait d’Amused to Death de Roger Waters, (…)
Le point d’entrée d’un groupe, l’album qui nous l’a fait découvrir, est loin d’être anodin, et conditionne l’image qu’on en aura pour le reste de leur carrière. Quand on découvre leurs débuts, tout va bien, mais il arrive qu’on l’aborde par la bande sans le vouloir. C’est ainsi que j’ai découvert Jesus and The Mary Chain via leur atypique Stoned and Dethroned et Ride à travers Carnival of (…)