lundi 21 août 2006, par
Les bons albums commencent souvent bien. Ce n’est pas le cas pour celui-ci, qui sert de terrain de jeu au responsable du label DFA (The Rapture). Passez le trop convenu Daft punk is playing at my house. Les choses sérieuses ne commencent qu’avec Tribulations.
La référence qui me vient le plus vite à l’esprit est Death in Vegas, pour le changement radical qui s’opère parfois d’un morceau à l’autre. On peut ansi passer d’une giclée de rage (Movement) datée début seventies à une ballade légèrement psychédélique telle que la pratique encore Wilco de nos jours ou encore à une électronique entêtante (On repeat tient finalement bien sur la longueur), voire à un titre funk (le pas convaincant Disco infiltator).
Un poil plus cérébral que les Chemical Brothers, presque aussi généraliste que Death in Vegas, ce court album se révèle plus plaisant et varié que vraiment inoubliable. Par contre, les remixes proposés en bonus sont en fait l’intégralité du premier E.P. Et là, on frôle souvent l’extase, mais c’est une autre histoire...(M.)
Notre hobby consiste à tenter de comprendre. Parfois. Souvent aussi, il consiste à se laisser emporter et à encourager à le faire. Humus n’est pas un label d’easy-listening, on le savait déjà. La découverte du décapant single Knock Down l’a encore confirmé. Rentre-dedans comme il faut, il plante le décor et on s’attend à un déferlement de haute énergie. Mais en poussant plus loin l’écoute de (…)
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