mercredi 30 juin 2021, par
Je ne sais pas si à l’instar de certains grands voyageurs les critiques ont une carte du monde avec une épingle pour chaque pays de provenance d’album. Pour ma part, je n’avais jamais parlé d’artiste luxembourgeois, ce qui peut sembler étrange vu qu’il est très souvent question des pays limitrophes du Grand-Duché.
On place cet EP dans cette grande mouvance du jazz moderne qui mêle piano solo et percussions. On a parlé récemment de Glass Museum ou Rouge et ce sont d’incontestables réussites. On ajoutera ceci au nombre sans hésitation. Les nuances sont moins jazz ou electro que les deux exemples cités, même si on note quelques discrètes textures synthétiques qui collent très bien à l’ambiance. Le relevé Manhunt confirme comme les deux exemples précités que le piano est un instrument de percussion. Et une vraie profondeur s’en dégage.
On ne va pas faire semblant que le genre abordé ici n’a pas déjà été souvent défriché mais il faut reconnaître que la spécificité du Luxembourgeois émerge tout de même et que le plaisir d’écoute est indéniable.
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PsychoDreamElectroGaze donc... Tout est là, avec une densité certaine de Tears From Space, qui (…)
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