lundi 21 août 2006, par
Un album de rock de plus. Mais un bon avec tout ce qu’il faut d’énergie. La grande chance que nous avons dans notre petit royaume est que les frasques et les poses des pignoufs parmi les chanteurs anglais nous sont épargnées. Et il paraît que celles du chanteur de The Others sont particulièrement gratinées. Une fois de plus, concentrons-nous sur la musique.
C’est du rock moderne. Pas de machines, pas de réminiscences des années ’80, juste quelques titres de rock basique et réjouissant. Il y a de plus je ne sais pas quoi de flamboyance et de tension qui rend l’écoute revigorante.
Dès le morceau d’introduction (Lackey) on est dans le bain et on n’en sortira qu’une fois les accents rageurs de Darren, Daniel, Dave. Entre ces deux bons (les meilleurs ?) morceaux, on aura pensé à une version plus linéaire et poisseuse des Pixies sur William, et la rage du chanteur fait souvent mouche. On se sera dit qu’on est dans une version anglaise aux groupes de rock de djeuns à la Blink 182 mais en plus catchy, plus rageur, mois pop. L’influence anglaise plus qu’américaine commerciale sans doute. C’est mieux en un mot. Mais le plus souvent (Psychovision), on aura navigué dans des eaux plus violentes et les références MTVesques s’estompent. On se sera retrouvé dans des ambiances plus anciennes, plus Punk première génération (Almanac). On se sera dit qu’il s’agit encore d’un groupe qui se retient de jouer parfaitement pour que ça sonne mieux (les petits riffs de Stan Bowles). Et on se sera bien plu. On aura juste regretté que la constance des rythmes rende l’écoute d’une traite par trop uniforme. (M.)
Un album d’inédits sortis pour le Record Store Day, ce n’est pas a priori la proposition la plus alléchante de la part de Wire, même si une discographie étalée sur 43 ans et des setlists imprévisibles regorgent de morceaux peu ou pas entendus. C’est sur le papier donc un album pour fans exclusifs, pour collectionneurs compulsifs et dont le résultat est hétéroclite. Enfin, tout ça serait vrai (…)
Parfois la sortie d’un album nous prend par surprise : on ne l’avait pas vu venir, on n’avait pas suivi les annonces.... Parfois, la surprise est même double car on apprend que c’est la "Part 1" et qu’il y aura donc une deuxième fournée, à l’Automne 2019 précisément. C’est le scénario pour ce nouvel album de Foals.
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