mardi 22 août 2006, par
C’est en toute bonne foi mal informée que j’ai découvert Olivia Ruiz. J’ai vu ce petit (joli) bout de femme sur la scène de la place des Palais à Bruxelles et puis je me suis procuré le premier album qui s’appelait joliment J’aime pas l’amour. Puis seulement j’ai appris le passé staracadamicien de la donzelle. L’abum, assez inégal, recelait quelques fulgurances (la plage titulaire, Le tango du qui) qui maintenaient l’intérêt.
C’est salué par la critique que paraît ce second album qui, au vu de ses collaborations (Christophe Mali de Tryo, Christian Olivier des Têtes raides entre autres) a tout l’air d’un adoubement dans la grande famille de la chanson française indépendante. Elle quitte donc définitivement la variété.
Et l’album lui-même me direz-vous ? Et bien il ne m’a qu’à moitié convaincu. Convaincu parce que le talent d’interprétation est là, que certains titres sont bons (J’traine des pieds, le gaillard Thérapie de groupe). A moitié parce que si la qualité intrinsèque est là (LA petite valse de Narbonne), les titres en général ne m’agitent que moyennement. Ca vient sans doute du manque d’intérêt que j’éprouve pour ce pan de la chanson française qui comprend la plupart des sociétaires du label Tôt ou tard (auquel elle n’appartient pas) par exemple. Donc, il s’agit plus d’un album ne m’étant pas destiné mais qui a tous les arguments pour plaire à ceux qui apprécient les références citées. (M.)
Jeanne Cherhal est une chanteuse moderne. Elle n’a en tous cas jamais reculé devant la dualité entre chansons d’amour et chansons sur la condition féminine, on ne décèle ici aucune déviation de sa trajectoire en la matière. Paradoxalement, c’est le conseil mal informé d’un exécutif de maison de disque qui lui a suggéré que ça pourrait être pas mal, pour elle, d’écrire des chansons féministes (…)
“Un disque de rock’n’roll en solo. Tout comme le chanteur sur la pochette n’est pas Chuck Berry, l’oiseau n’est pas un marabout mais un jabiru d’Amérique.”
Même la lacunaire introduction est du Nicolas Jules pur jus, ça ne change pas. Ce qui change, et c’est une excellente nouvelle c’est que ses albums sont disponibles sur Bandcamp, qui reste une façon efficace de soutenir les artistes et (…)
Normalement, on se concentre exclusivement sur l’aspect musical des choses. Même les musiques de film, série ou danse sont vues pas le simple prisme auditif. On va faire une exception ici parce qu’on l’a lu, Mes Battements d’Albin de la Simone. Et on a bien fait tant c’est un bonheur de sincérité et d’humour. Ce sont des anecdotes, un peu, des histoires courtes, des instantanés écrits et (…)
Oui, les choses changent, même pour les compagnons musicaux de longue date. Et même après une dizaine d’oeuvres relatées ici, on constate ce changement dès la pochette. On passera sur le changement de police de caractère pour se concentrer sur les visages, présents pour la première fois. Et puis constater que Laurent Leemans n’est plus seul à bord, même si les autres noms ne sont pas (…)