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Snowdrops - Missing Island

vendredi 25 novembre 2022, par marc


On peut très bien se promener en forêt en automne et ne jamais voir de champignon mais si on en voit un, on en verra plein. On s’est ainsi promenés dans la musique sans vraiment entendre parler de Christine Ott mais une fois qu’on a découvert le premier album de Snowdrops (le très beau Volutes), on l’a aperçue partout. On a appris qu’on l’avait entendu chez Yann Tiersen, Oiseaux-Tempête ou les Tindersticks ou Benjamin Schoos et puis ses albums solo ou avec Théodore Wild Ride sont sortis et nous ont plu aussi.

Cette fois-ci, le nouvel album de Snowdrops, le groupe qu’elle forme avec la violoncelliste Anne-Irène Kempf et le pianiste Mathieu Gabry est accueilli avec attente et curiosité. Disons-le d’emblée, il ne déçoit pas. Evidemment, on associe Ott aux Ondes Martenot qui apportent une touche de douceur, un léger voile d’étrangeté à Firebirds. Piano, violon et ondes, le cocktail mélancolique et beau de Nostalgia de la Luz est exactement ce qu’on vint chercher.

La légèreté peut prendre des teintes plus sombres sur Land of Waves. Les variations de climats à l’intérieur d’un morceau peuvent en tous cas se faire presqu’imperceptiblement, sans basculement brusque, comme un océan grossit progressivement de la mer d’huile à la tempête. Retour à la Terre est aussi un rien tourmenté et la tension n’est jamais loin comme en témoigne Et Comme Un Souffle Qui Vient.

Tant qu’à être condamné à quelque chose, autant que ce soit à l’excellence. Snowdrops confirme la très bonne première impression et trouve un équilibre entre délicatesse et force, fluidité et intranquillité.

    Article Ecrit par marc

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