mercredi 14 décembre 2022, par
Encore un artiste folk hexagonal et encore un détour qu’il est bon de faire. Ce premier album est publié par #14 records, le refuge du génial The Wooden Wolf, ce qui est évidemment ce qui a attiré notre attention. Une fois attirée, cette attention a été captée par cette voix claire et la limpidité revigorante des morceaux, hantés mais pas trop.
L’accord des voix sur Lonely Star pourrait être une version acoustique de Stars. Une belle référence du genre donc. On aime aussi sans réserve la belle luminosité de [Golden Son], le genre de morceaux dont la douce mélancolie et la mélodie impeccable rappellent forcément quelque chose qu’on n’arrive pas à identifier à coup sûr. Et puis le temps fait son office et on se dit qu’on a pris un morceau avec soi pour longtemps.
Il y a des artistes qu’on a l’impression de déjà connaitre à la première écoute. Le classicisme du Strasbourgeois est en tous cas indéniable etla lumière de sa musique est le petit supplément qui le distingue. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Oui, les choses changent, même pour les compagnons musicaux de longue date. Et même après une dizaine d’oeuvres relatées ici, on constate ce changement dès la pochette. On passera sur le changement de police de caractère pour se concentrer sur les visages, présents pour la première fois. Et puis constater que Laurent Leemans n’est plus seul à bord, même si les autres noms ne sont pas (…)
Depuis le 2 janvier 2007, la musique de Basia Bulat est dans nos vies. Et elle y est restée. Après avoir revisité sa discographie avec un quatuor, la revoici avec du nouveau matériel initialement composé en midi. En mode disco donc ? Non, pas vraiment, même si Angel s’en approche un peu. Le décalage avec sa voix chaude est intéressant en tous cas.
Dans le rayon du mid-tempo plus roots, des (…)
Comme Raoul Vignal dans un genre proche, l’évolution de Jawhar l’amène à plus de douceur, à plus de rondeur, avec une vraie beauté qui en résulte, un peu différente de celle des débuts, mais tout autant indéniable. Lui qu’on avait notamment entendu aux côtés de Françoiz Breut ou Monolithe Noir dans un passé récent, il reprend ici le fil de sa discographie avec une certaine continuité. Ne (…)
On apprécie toujours le retour d’un ami de longue date, surtout s’il reste empreint d’une grande beauté. Comme on l’avait signalé à la sortie du précédent Years in Marble, il s’éloigne d’influences comme Nick Drake (avec un picking virtuose) pour favoriser un mid-tempo qui coule de source comme South, Brother qui relate ses retrouvailles avec son frère qui vit en Espagne. La finesse d’écriture (…)