vendredi 17 février 2023, par
Il me faut commencer par une confession : j’ai un peu de mal avec les accents québécois trop typés ou le créole en chanson (seulement en chanson, je précise...). C’est comme ça donc cette écoute commençait par un petit handicap. Alors on se lance, histoire de voir si on arrive au bout d’une écoute. Et ça marche, alors on recommence, encore et encore.
Pourquoi ? Parce que le ton pop est parfaitement assumé, pétillant sans être niais. C’est cet équilibre entre questionnement de genre et vie quotidienne, humour léger et sentiments plus profonds qui fonctionne. Ce qui lui permet d’aborder des questions d’âge (Par Cœur) ou une chanson d’amour au premier degré (Ta Toune)
Plus cette part d’impondérable qui peut faire apprécier ce qui ne nous était pas destiné à la base. Ce qui nous fait apprécier de la pop à guitares dont le solo ne semble même pas déplacé ou un morceau articulé autour d’un piano martelé (Non Est Une Phrase Complète) ou le groove léger de Tu Parles, Tu Parles ou encore un peu de douceur (Pastel). On connait tous des gens qui nous sont immédiatement parus sympathiques et Samuele fait partie du contingent et il y a de chances que ça marche pour vous aussi.
Après Auren qu’on avait découverte grâce à une collaboration avec Jeanne Cherhal, voici une autre inconnue de nos services qui vient nous rappeler à quel point les découvertes francophones sont un puits sans fond connu. Dans le sillage d’une Daphné, cet album court en partie articulé autour de la personnalité de Collette nous présente Buridane.
Sa forme est facile et relativement classique mais sans (...)
A l’instar d’un Centredumonde, Garz nous avait confirmé que la chanson française se découvre aussi entre les lignes. On avait beaucoup aimé Barré sorti l’an passé (voici une occasion de le rattraper d’ailleurs) donc on s’intéresse forcément à ce qui a précédé. L’album du jour est une compilation de morceaux plus anciens et réinterprétés à l’occasion d’une ’Casio Session’ pour le label La Souterraine. Comme son (...)
Il faut l’avouer, comme on a écouté énormément de choses, on a développé l’aptitude de décider vite si on a envie de découvrir un.e artiste. Si on a un doute, on réessaie toujours, promis. Le début de Jeter Un Sort nous laissait très perplexe, on s’apprêtait à lâcher l’affaire quand le morceau a pris la tangente et s’est fait enthousiasmant. Bref, Ferielle est jouette et on a eu envie d’en savoir plus. Et d’en (...)
La paire Un Homme/L’Un De Nous d’Albin de la Simone fait partie de ces rares hoses à pouvoir être suspectés de perfection. On les a écoutés sans les user tant ils sont bâtis pour défier le temps. Leur successeur est donc attendu avec un peu d’appréhension. Mais pas trop, on le connait suffisamment.
Lui qui était aux commandes de ses albums et de pas mal d’autres (Miossec, Pomme, Vanessa Paradis, Alain (...)
On n’a qu’une chance de faire une première bonne impression. C’est via un album soyeux qu’on écoute encore beaucoup 20 ans après qu’on a fait connaissance du talent tellement attachant de Leslie Feist et on n’a jamais décroché parce qu’elle ne nous a jamais déçus non plus.
On n’a qu’une chance de faire une première bonne impression. Et c’est avec le délicieusement psychédélique In Lightning qu’elle revient (...)
Il est troublant de noter le retour de Metric quelques semaines après celui de Stars. On associe mentalement les deux groupes de Toronto parce qu’ils sont contemporains, que les chanteuses ont toutes deux participé à des albums de Broken Social Scene et surtout parce qu’ils ne nous ont jamais vraiment déçus.
On sait tout de suite qu’on ne le sera pas cette fois-ci non plus grâce à Doomscroller. Leur (...)
Même s’il y a eu quelques années fastes, même Jean-Louis Murat ne se montre pas aussi productif que Spender Krug. Lui qu’on a croisé avec Wolf Parade, Sunset Rubdown, Swan Lake et Moonface avec ou sans Siinai officie depuis l’an passé aussi sous son propre nom. Fading Graffiti n’avait pas laissé un souvenir impérissable. Mais connaissant le bonhomme, on savait qu’il ne faudrait pas attendre longtemps (...)
On a toujours eu besoin de Stars. Que ce soit conscient ou non. Ce n’est pas un appel impérieux, non, mais chaque livraison nous fait replonger. Issus de la grande vague canadienne du début du millénaire, ils s’en distinguaient un peu en tempérant l’indie héroïque du temps par une pop rêveuse mais toujours directe.
C’est quand ils chantent tous les deux qu’on a leurs moments les plus caractéristiques. (...)