mercredi 23 août 2006, par
« Fini le jazzy, retour à la couille ». Le Français Rubin Steiner avait-il raison de proférer tel aphorisme ? Oui, au vu de la bombesque coqueluche des compilations de ce début d’année : Your life is like a Tony Conrad concert avec sa fin aux guitares semblant tout droit sorties de CAN. Oui aussi pour les jolis crescendos de Schlaffenwagonnet et ses breakbeats occasionnels. Moins pour l’introduction de Can you spell it, plus destinée à être une musique de fond pour bar branchés. Il y a quelque chose d’étrange dans ces morceaux commençant souvent mollement pour s’épanouir. Les influences sont variées, l’orgue de la fin de Moderation pourrait même sortir de ’Cold’ de The Cure. Mais l’easy-listening n’est parfois pas très loin (my own style). Il y a même des morceaux pseudo acoustiques (Que bonita es la vita, Universe) qui apportent une touche de douceur, comme sur un album des Chemical Brothers ouDeath in vegas.
Au final, un album agréable à l’écoute, plus fouillé qu’il n’en a l’air et contenant un moment de pure nervosité. (M.)
Notre hobby consiste à tenter de comprendre. Parfois. Souvent aussi, il consiste à se laisser emporter et à encourager à le faire. Humus n’est pas un label d’easy-listening, on le savait déjà. La découverte du décapant single Knock Down l’a encore confirmé. Rentre-dedans comme il faut, il plante le décor et on s’attend à un déferlement de haute énergie. Mais en poussant plus loin l’écoute de (…)
Yann Tiersen est un artiste qu’on croit connaitre depuis longtemps, mais qu’on a aussi appris à redécouvrir régulièrement depuis un peu plus d’un quart de siècle. De la valse aux confins du post-rock en passant par l’électronique analogique et le piano solo, il a beaucoup essayé avec un bonheur certain. Cet album-ci n’explore pas une nouvelle piste, mais deux. Vous pouvez même choisir l’ordre (…)
En général, les mailing-list d’artistes sont des outils d’information, une indispensable source pour les sorties et les tournées. Parfois on a un lien privilégié avec les pensées des artistes, certain.e.s se révélant brillant.e.s dans l’exercice. On songe à Emily Haines de Metric ou Marie Davidson. Entre blog introspectif et histoires éclairantes, ces messages plus ou moins réguliers (…)
Que le projet de Vitalic et Rebeka Warrior s’inscrive dans la durée, ce n’était pas nécessairement écrit dans les étoiles après un premier album remarqué. Il reposait sur sur quelques axiomes comme l’emploi fréquent d’un allemand de cuisine qui laissait à penser que c’était un projet né d’une envie particulière. Et non, les revoici avec sous le bras un second opus plus consistant. Avec une (…)