Accueil > Critiques > 2024

Stella Burns - Long Walks in the Dark

lundi 5 février 2024, par marc


L’influence culturelle des Etats-Unis est telle que même les plus endémiques de ses expressions sont reprises partout dans le monde. Le cas de l’Americana est assez typique, on en retrouve des partisans tout autour du globe et c’est d’Italie que provient celui-ci, nommé Gianluca Maria Sorace mais officiant sous le nom de Stella Burns.

Sa voix est belle et claire et reçoit aussi le renfort de Mick Harvey et Ken Stringfellow (The Posies). Le cousinage avec le premier est assez manifeste et on le reconnait tout de suite sur My Heart is a Jungle. D’une manière générale, si le style de l’Australien vous plait, ceci a toutes les chances d’être conforme à certaines de vos aspirations.

Il y a des variations, aussi, comme du spoken word. D’emblée, les cuivres nous rappellent la seule référence qu’on ait en la matière, Calexico. Pourtant, ce n’est pas l’Espagnol qu’on entendra ici mais de l’Italien. Avec parcimonie mais de façon logique puisque c’est la langue natale de son auteur. Et comme toujours dans les genres bien définis, ce sont les morceaux qui font la différence Long Walks In The Dark est de ces morceaux simples et évidents. Notons aussi la belle balade Love and Thunder et ses belles et discrètes cordes comme un des nombreux moments réussis de cet album.

    Article Ecrit par marc

Répondre à cet article

  • Stranded Horse – The Warmth You Deserve (with Boubacar Cissokho)

    Il y a des albums qu’on détaille, dont on analyse chaque parcelle. Et puis il y a ceux qui se conçoivent dans leur globalité tant leur style est transparent. Ce huitième album de Stranded Horse appartient à ces derniers tant il est cohérent de la première à la dernière note de kora.
    Si le style vous est familier, sachez que rien ne change vraiment ici, et c’est tant mieux tant cet univers (…)

  • The Imaginary Suitcase – A Chaotic Routine (EP)

    Oui, les choses changent, même pour les compagnons musicaux de longue date. Et même après une dizaine d’oeuvres relatées ici, on constate ce changement dès la pochette. On passera sur le changement de police de caractère pour se concentrer sur les visages, présents pour la première fois. Et puis constater que Laurent Leemans n’est plus seul à bord, même si les autres noms ne sont pas (…)

  • Basia Bulat - Basia’s Palace

    Depuis le 2 janvier 2007, la musique de Basia Bulat est dans nos vies. Et elle y est restée. Après avoir revisité sa discographie avec un quatuor, la revoici avec du nouveau matériel initialement composé en midi. En mode disco donc ? Non, pas vraiment, même si Angel s’en approche un peu. Le décalage avec sa voix chaude est intéressant en tous cas.
    Dans le rayon du mid-tempo plus roots, des (…)

  • Jawhar - Khyoot

    Comme Raoul Vignal dans un genre proche, l’évolution de Jawhar l’amène à plus de douceur, à plus de rondeur, avec une vraie beauté qui en résulte, un peu différente de celle des débuts, mais tout autant indéniable. Lui qu’on avait notamment entendu aux côtés de Françoiz Breut ou Monolithe Noir dans un passé récent, il reprend ici le fil de sa discographie avec une certaine continuité. Ne (…)