lundi 15 avril 2024, par
Parfois il faut de la flexibilité mentale pour réconcilier des concepts. D’un côté on a un nom vraiment amusant mais improbable et une goutte d’eau qui poursuit un promeneur. De l’autre une musique qui revendique à juste titre une étiquette kraut-pop.
Julie Odeurs et Pierre Lechien profitent donc de cette base solide qui permet la fantaisie par ailleurs. Laquelle peut s’exprime à travers des références Référence gainsbourienne sur Tourniquet ou des jaillissements sur Crumble qui rappellent le projet frappadingue Josy and The Pony.
Si le terme kraut a été tout de suite été évoqué, il fait plutôt référence à ceux qui s’en réclament comme Stereolab (qui tentait et réussissait déjà ce mélange il y a trente ans) ou Beak> que les Teutons originaux. Ces ressorts ne sont pas éloignés de ceux d’une dream-pop d’ailleurs, Lavomatic Automatic fonctionnant surtout comme cocon sonore. Les morceaux sont des ritournelles (c’est volontairement répétitif en d’autres termes), avec une densité indéniable qui fait mouche. De quoi se pencher sur cette sortie Jaune Orange.
Qui se ressemble s’assemble. C’est peut-être ce poncif qui préside à la destinée du label Gnignignignigni. Comme Alek et les Japonaises était présent sur le formidable premier album de Peritelle (Salle Des Machines, terrible), voici un album complet sur le label bruxellois. Et ce n’est pas fini (on en reparle très bientôt).
Une même maison de disques, certes, mais une certaine communion de (…)
Marble Sounds figure sur la liste des groupes jamais pris en défaut et probablement sous-estimés depuis quinze ans maintenant. Ce sixième album (pour autant de critiques ici) confirme leur statut tout en proposant de nouvelles choses.
On avait déjà remarqué que leurs albums d’une constance remarquable manquaient peut-être d’un single marquant. Il y a plusieurs candidats ici. Et dès le (…)
Oui, les choses changent, même pour les compagnons musicaux de longue date. Et même après une dizaine d’oeuvres relatées ici, on constate ce changement dès la pochette. On passera sur le changement de police de caractère pour se concentrer sur les visages, présents pour la première fois. Et puis constater que Laurent Leemans n’est plus seul à bord, même si les autres noms ne sont pas (…)
On ne va pas tourner autour du pot, si vous tenez à apposer une étiquette sur votre flacon d’Endless Dive, celle de post-rock adhèrera. Mais on est clairement à la limite du genre, avec une vraie personnalité qui dévie souvent vers le folktronica. Il faut dire que le ton très fortement mélancolique est encore augmenté par des incrustations de sons et dialogues fixés sur VHS ou cassette, voire (…)