vendredi 19 avril 2024, par
On ne le répétera jamais assez, un premier morceau qui claque est toujours une bonne façon de se présenter. Et le groupe toulousain Terestesa formé de deux Françaises et deux Italiennes l’a bien compris. Mondo Cane monte, monte. C’est un peu âpre, très rentre-dedans sans jamais hausser le ton, et vraiment irrésistible. Une pulsation kraut, certes, mais éminemment moderne et aventureuse.
Mais cet album n’est pas intégralement fait d’art-rock anguleux. Ce qui n’aurait pas été un problème du reste. Mais sur ce premier EP, elles peuvent gagner en rondeur, Brace confinant au space-rock inspiré quand Tali Luoghi se fait plus rude.
Alors oui, le chant de Teresa est italien, ce qui n’est pas vraiment déroutant, c’est même un signe distinctif bienvenu. La voix d’ailleurs peut autant s’époumonner en fond de pEzza ou assurer les tempos plus chaloupés de reveria.
Comme il a fallu un peu de temps pour prendre la pleine mesure de l’ampleur de cet EP, un petit temps est sans doute nécessaire pour extraire tout le suc de ce Bella Faccia d’une richesse réelle.
Le truc du trio allemand Painting, c’est de l’art-rock anguleux dans la lignée de choses comme Deerhoofou Architecture in Helsinki (désolé pour les références pas neuves). Et oui, c’est un genre qu’on apprécie toujours (pas trop Deerhoof pourtant, allez comprendre) surtout quand il est défendu avec autant de verve.
Basé sur l’idée d’une AI qui prendrait ’vie’ et revendiquerait son identité, (…)
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C’est sans doute une contradiction, mais on peut conserver un excellent souvenir d’un album ancien tout en confessant avoir loupé ses successeurs. Heureusement, le hasard (et les distributeurs) sont là pour nous remettre sur le droit chemin. Issu d’une scène suisse dont on ne cesse de (re)découvrir la profondeur, ce groupe de Lausanne nous offre une nouvelle expérience sonore.
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