mercredi 23 août 2006, par
Enfin, dirons ceux qui nous suivent régulièrement. En effet, depuis le temps qu’on vous promet cette critique de la nouvelle galette de Hives. J’imagine que les plus impatients on même déjà du se le procurer…
Allez, je retrousse mes manches et je m’y mets. Quelques mots tout d’abord sur le groupe en lui-même. La bio officielle nous présente The Hives comme un groupe de « garage-punk » suédois. Révélé par leur premier album Veni, Vidi, Vivious (que je promets de rattraper également à l’occasion), ils ont fait forte impression au MTV VMA 2002…
Mais bon, trêve de verbiage publicitaire, passons au décorticage méthodique de la dernière livraison en date Tyrannosaurus Hives.
De leur propre aveu, le nom de l’album a été choisi sur la continuité du premier afin d’afficher leur férocité, leur importance… On ne peut effectivement pas nier cette agressivité : la ligne conductrice de cet album pouvant se résumer à des guitares affûtées et cinglantes et une voix oscillant entre celle d’un interné en plein crise de démence et celle de Plastic Bertrand sur « Ca plane pour moi » (vous me direz que l’intervalle n’est pas large !).
Dans les faits, l’album s’ouvre sur Abra Cadaver un morceau punk que l’ami Sid Vicious aurait pu entonner à la grande époque. Suivent Two-timing touch and broken bones et Walk Idiot Walk deux morceaux clairement rock mais avec le même côté rétro ’70 qu’on retrouve beaucoup pour le moment…
Et ainsi de suite, l’album oscille entre les morceaux punk neurasthéniques (No punk intended, Dead quote olympics) et ceux rock’n roll légèrement rétro (b is for brutus, See through head , A little more for little you) bien que tout du long trône la voix de fou furieux de cet Iggy Pop suédeois. Le tout est sympa, bien que toutes certaines compos soient un peu en dessous. Ainsi on déplorera la certaine faiblesse des derniers morceaux de l’album (Missing link, Antidote, dead quote olympics).
Un album rafraîchissant, qui attaque aux tripes mais qu’il ne faudra probablement pas mettre entre toutes les mains et surtout ne pas aborder d’une traite à la première écoute. Nous on aime, surtout le matin avec un bon café… (F.)
Notre groupe polonais préféré est de retour et il n’a rien perdu de ses qualités. Pourquoi on apprécie tant ce groupe dans un genre (le rock à guitares) qu’on écoute finalement peu ? Sans doute la propension à exploser quand il faut et rentrer les griffes pour un effet maximal.
Et puis surtout il y a la présence vocale d’Izabela "Izzy" Rekowska, et puis cette flexibilité qui va de (…)
Si le rock en français apparaît déjà comme incongru à certains, il y a des formations qui poussent encore plus loin le curseur, s’exprimant dans des idiomes régionaux. Après le gallois de Gwenno ou le basque d’Orbel, voici l’occitan de CxK. Partant du principe que seule une infime minorité du public potentiel sera à même de comprendre le propos, on va s’attarder sur la musique.
Et cet (…)
Quoi de plus trompeur qu’un nom de groupe et une provenance ? Pamplemousse est un duo qui vient de la réunion mais ce que vous entendez sur ce second album n’est pas très ensoleillé. Par contre, le label A Tant Rêver du Roi a plus de références dans le son râpeux et/ou aventureux (La Jungle, Kitch, Dewaere, Cosse, Coddiwomple, Pyjamarama...) et c’est par ce biais-là qu’on peut faire la (…)
Si la Pologne ne nous évoquait pas nécessairement de frissons musicaux, la découverte d’Izzy and The Black Trees avait changé la donne. On avait en effet décelé sur le premier album le haut patronage de Patti Smith ou PJ Harvey et on avait tout de suite apprécié. Ce second album ne fait que confirmer les belles dispositions, avec un virage vers une tension post-punk qui ne pourra pas déplaire, (…)
Même si on n’est pas exactement un service public, un peu de gai savoir s’impose parfois. Le Butoh est une danse de performance minimaliste créée au Japon en 1959. La danseuse suédoise Frauke a donc demandé à sa compatriote Josefin Runsteen de créer une bande-son pour une performance et c’est ce qui constitue l’objet musical du jour.
La lisière entre les musiques électronique et classique (…)
On l’avoue, un talent féminin éclectique et un peu électronique, c’est quelque chose qui nous plait. On peut penser à Bat For Lashes, Harrys Gym, Jeanne Added, Odd Beholder ou autres et on ajoutera donc la Suédoise Annika Grill et son troisième album.
On est d’emblée mis à l’aise par un petit air de Metric dans leurs moments les plus gorgés de beats et de guitares combinées (Thinking (…)
Ce n’est pas parce qu’une artiste nous a marqués fortement qu’elle ne peut pas échapper momentanément à notre radar. Ils faut dire que si certaines de ses productions plus récentes que son album d’il y a 9 ans ne se sont pas signalées, c’est aussi parce qu’elles étaient chantées en Suédois. Et puis la toute dernière fois qu’on l’avait aperçue, c’était aux côtés de First Aid Kit pour une soirée (…)
Elles en ont fait du chemin, les Suédoises de First Aid Kit. Il y a un peu plus de 8 ans, on les découvrait dans une petite Rotonde en ouverture de Megafaun et Port O’Brien et maintenant elles jouent à guichets fermés après une expatriation réussie aux Etats-Unis. La recette marche donc et les sœurs Klara et Johanna Söderberg n’ont visiblement pas l’intention de la changer. Deux voix à (…)