vendredi 22 novembre 2024, par
Si on vous parle de Coilguns pour la première fois, nous avons déjà rencontré deux de ses membres, Louis Jucker et Jona Nido à travers Trounce. Mais pas de blastbeats ici, on est dans un noise hardcore plus ‘classique’, c’est à dire toujours à la lisière de notre zone de confort mais qui a de sérieux atouts à faire valoir.
Une efficacité certaine d’abord. Niveau rythmique, ça joue, franchement, et l’intro de Bandwagoning est là pour le confirmer. Et puis il y a de l’ampleur, l’épique We Missed The Parade vient nous cueillir en force.
Les riffs de Placeholders sont bien saignants, la voix aussi. Et ils permettent au morceau de se relancer, de repartir de plus belle sur des chœurs. Ce chant peut aussi se montrer trés énervé (Generic Skincare). Mais si la verve ne se dément jamais, c’est souvent plus tendu (lack Chyme). On apprécie aussi la belle lourdeur lente de The Wind To Wash The Pain. Featherweight construit aussi la tension de façon plus progressive et puis paf, la voix éructe. Mais les variations sont nombreuses, entre le piano cassé sur Caravels et les évolutions de Bunker Vaults.
Si notre avis reste très béotien, on a aimé passer beaucoup de temps avec Coilguns. Cette impression de maitrise dans la fureur de la formation helvète est assez addictive en tous cas.
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Et cet (…)
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