mercredi 19 mars 2025, par
Normalement, on se concentre exclusivement sur l’aspect musical des choses. Même les musiques de film, série ou danse sont vues pas le simple prisme auditif. On va faire une exception ici parce qu’on l’a lu, Mes Battements d’Albin de la Simone. Et on a bien fait tant c’est un bonheur de sincérité et d’humour. Ce sont des anecdotes, un peu, des histoires courtes, des instantanés écrits et dessinés. On y apprend un peu plus sur la vie et l’œuvre d’un des artistes francophones de premier plan et on prend un plaisir fou à cet auto-portrait publié chez Actes Sud.
L’album dont la sortie est simultanée est un compagnon auditif approximatif. A la base, il a voulu réenregistrer trois morceaux de Je Te Manque (20 ans déjà) puis a eu dans la foulée envie de reprendre des chansons d’autres qui lui tenaient à cœur. On retrouve donc du Hardy, de l’Adamo, du Souchon et Qu’est-ce qu’elle A Ma Gueule de Johnny. Un inédit plus tard, un petit album était né.
Cet inédit est d’ailleurs assez touchant, faisait référence à des filles aimées fort mais de loin. Bon, on se retrouve avec un album de transition, n’ayant forcément ni l’ambition ni l’ampleur des autres. Et puis on est contents d’entendre Alice on the Roof ou d’anciens morceaux, même si les nouvelles versions n’apportent pas de vision neuve, voire sont un peu à contre-courant comme Non Merci dépouillé de sa verve pop.
Donc ce n’est pas encore ici qu’on retrouve ses sommets (les incroyables Un Homme et L’Un De Nous), et ce n’est clairement pas le but affiché. Il faut donc le prendre pour ce qu’il est, un agréable supplément à un livre qui lui se révèle indispensable.
“Un disque de rock’n’roll en solo. Tout comme le chanteur sur la pochette n’est pas Chuck Berry, l’oiseau n’est pas un marabout mais un jabiru d’Amérique.”
Même la lacunaire introduction est du Nicolas Jules pur jus, ça ne change pas. Ce qui change, et c’est une excellente nouvelle c’est que ses albums sont disponibles sur Bandcamp, qui reste une façon efficace de soutenir les artistes et (…)
Oui, les choses changent, même pour les compagnons musicaux de longue date. Et même après une dizaine d’oeuvres relatées ici, on constate ce changement dès la pochette. On passera sur le changement de police de caractère pour se concentrer sur les visages, présents pour la première fois. Et puis constater que Laurent Leemans n’est plus seul à bord, même si les autres noms ne sont pas (…)
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