vendredi 11 avril 2025, par

Le truc du trio allemand Painting, c’est de l’art-rock anguleux dans la lignée de choses comme Deerhoofou Architecture in Helsinki (désolé pour les références pas neuves). Et oui, c’est un genre qu’on apprécie toujours (pas trop Deerhoof pourtant, allez comprendre) surtout quand il est défendu avec autant de verve.
Basé sur l’idée d’une AI qui prendrait ’vie’ et revendiquerait son identité, ce court album débute sur les chapeaux de roue. Alors oui, ça éructe parfois mais toujours pour la bonne cause et participe à la sensation d’énergie qui s’en dégage. Math-rock dans la tension, ils jouent fréquemment de la répétition, mêlant sur Snapshot basse bondissante et batterie fouillée. Et quand un saxophone déboule pour de courtes interventions, elles sont forcément très free.
Quand ce genre se fait plus heurté, on approche du territoire d’un Xiu Xiu mais avec une énergie différente, moins autodestructrice (heureusement pour eux, d’ailleurs). Mais ils donnent leur meilleur quand ils flirtent soit avec l’électro tendue (WYWAYWG) ou le groove puissant (White on White). Le résultat est résolument réjouissant en tous cas.
Quelques semaines après la sortie de cet album, vous en connaissez sans doute la genèse mais pour la traçabilité, rappelons qu’un soir de 2023, en concert à Atlanta, la voix de Patrick Watson l’a complétement lâché. Et pas qu’un peu, il s’est retrouvé muet du jour au lendemain avec peu d’espoir de guérison. L’idée d’un album chanté par des artistes féminines a alors germé et une fois sa voix (…)
Le nom de ce groupe polonais signifie ‘Embrasse-moi’ en esperanto et on peut dire que ce caractère direct se retrouve un peu sur cet album. Il montre en tous cas une belle agilité pour mêler des aspirations un peu froides à des envies plus brouillardeuses. Ce ne sont certes pas les premiers à tenter et réussir le crossover (on pense à The Day) mais ils apportent leur propre touche, à la fois (…)
On vous avait déjà parlé de cette formation française à l’occcasion d’un EP sympathique qui montrait de belles dispositions. On change résolument de braquet ici avec 21 titres pour 40 minutes de musique. Mais la longueur n’est pas la seule évolution, la consistance et la constance sont aussi de la partie.
Et puis il y a un concept, on peut voir cet album comme une visite de maison (forcément (…)
Etrange attachement que celui qu’on a pour Destroyer. A un tel point qu’on comprend parfaitement qu’on reste un peu à l’écart. Ce nouvel album ne va sans doute convertir que peu de sceptiques, mais ceux qui ont déjà trouvé la porte d’entrée de l’univers de Dan Bejar resteront au chaud à l’intérieur.
Son style se retrouve dès le premier morceau qui claque et prend son temps à la fois. Kitsch (…)