mercredi 26 mars 2025, par
Marble Sounds figure sur la liste des groupes jamais pris en défaut et probablement sous-estimés depuis quinze ans maintenant. Ce sixième album (pour autant de critiques ici) confirme leur statut tout en proposant de nouvelles choses.
On avait déjà remarqué que leurs albums d’une constance remarquable manquaient peut-être d’un single marquant. Il y a plusieurs candidats ici. Et dès le premier morceau qui frappe déjà fort, avec un ton résolument plus up-tempo. Ce qui peut être bénéfique mais peut aussi donner des résultats plus anodins comme on l’a constaté avec leurs cousins d’Isbells. Pas de panique, ils gardent un engagement suffisant sans que ça n’oblitère leur délicatesse. Ils peuvent convoquer des accords mineurs de synthé sur If You Would Prove Me Wrong et en faire une perle de synth-pop. Tout comme on adore l’euphorie triste de Not All Is Vain.
Et ils savent que passer avec un peu de vitesse est une bonne idée appliquée ici sur des morceaux comme Hear Me Talking. Et quand cette vitesse n’est pas là, ils s’en sortent quand même sur Keep This Air Inside of Me (un hymne de chambre à air ?). On se rappelle les envolées du passé et elles ne sont plus à l’ordre du jour, ce n’est pas important, le plaisir est juste différent. Cet excellent album de la bande de Pieter Van Dessel est le genre de chose que ferait Coldplay s’ils avaient gardé le cap. Bref, le sans-faute discographique se maintient.
Qui se ressemble s’assemble. C’est peut-être ce poncif qui préside à la destinée du label Gnignignignigni. Comme Alek et les Japonaises était présent sur le formidable premier album de Peritelle (Salle Des Machines, terrible), voici un album complet sur le label bruxellois. Et ce n’est pas fini (on en reparle très bientôt).
Une même maison de disques, certes, mais une certaine communion de (…)
Oui, les choses changent, même pour les compagnons musicaux de longue date. Et même après une dizaine d’oeuvres relatées ici, on constate ce changement dès la pochette. On passera sur le changement de police de caractère pour se concentrer sur les visages, présents pour la première fois. Et puis constater que Laurent Leemans n’est plus seul à bord, même si les autres noms ne sont pas (…)
On ne va pas tourner autour du pot, si vous tenez à apposer une étiquette sur votre flacon d’Endless Dive, celle de post-rock adhèrera. Mais on est clairement à la limite du genre, avec une vraie personnalité qui dévie souvent vers le folktronica. Il faut dire que le ton très fortement mélancolique est encore augmenté par des incrustations de sons et dialogues fixés sur VHS ou cassette, voire (…)
Ce qui est étonnant avec les retours, c’est qu’on ne sait jamais combien de temps ils vont durer. Groupe actif dans les années ’80, ils étaient revenus il y a deux ans le temps d’un Echoing Reverie qui montrait un savoir-faire et une versatilité qui n’était pas à la portée du premier débutant. Ils sont donc de nouveau là pour de bon et on peut dire que les qualités perçues alors ne se sont pas (…)