vendredi 10 octobre 2025, par

Sur le nom d’Elie Zoé n’a pas encore figuré sur ce site (à l’exception de trois brèves), on peut tout de suite le raccrocher à l’équipe de Coilguns. C’est en effet avec son collaborateur de toujours Louis Jucker qu’il a constitué un studio d’enregistrement pour ce nouvel album et le batteur Luc Hess est également de la partie. Constitué de récupération et situé chez Humus Records, cet environnement a une grande part dans le son de ce Shifting Foms.
Un changement de voix lui a imposé de revoir sa façon de chanter et donc de modifier son approche de la musique sur son quatrième album, le premier en tant qu’Elie (les autres sont signés Emilie Zoé). N’étant pas familiers avec ses débuts, on retrouve d’emblée une veine qu’on rapprochera vite d’Eliott Smith faute de référence plus pertinente. Mais on n’est pas là pour appliquer des étiquettes mais pour profiter de bons morceaux.
Si vous me passez une autre référence cependant, , ceci devrait rejoindre votre panthéon personnel si Girls In Hawai vous plait. Et c’est plus solide dans le chant, ce qui ne gâche rien. Une des réussites est de subtilement rehausser le propos d’électricité. On le sent sur des morceaux comme The Whole of The Moon ou Change My Name qui pousse pas mal. C’est cette petite touche d’électricité qui permet à un morceau comme Contact Zone de rester accrocheur.
Mais ce n’est pas qu’un album accessible dopé sporadiquement aux amplis. Ce qui serait déjà satisfaisant du reste, surtout si on considère le grand sens mélodique d’un morceau comme Think Like a Mountain. Il arrive à étendre sa gamme en pouvant aussi bien toucher par la simplicité de Pale Eyes que nous gratifier d’une belle fin d’album atmosphérique avec How We Break.
Enième illustration du talent et de la versatilité de la scène de La Chaux-de-Fonds (Coilguns, Louis Jucker, Trounce, Kevin Galland, Takemo...), cet album solo est de ceux qui marquent plus qu’on ne l’avait anticipé
On a toujours apprécié les EP complémentaires, en tous cas bien plus que les rééditions augmentées sensées nous faire passer deux fois à la caisse avec du matériel connu. Les 29 minutes de ce Kid’s Table se profilent donc comme le prolongement idéal du Five Dice, All Threes de l’an passé.
Assez logiquement, il pratique la même veine riche et ample qui nous avait plus. A cet égard, la plage (…)
Si les évolutions du style de Marissa Nadler se sont faites par petites touches, elles ont été manifestes au long des dix albums (tous critiqués par nos soins depuis le premier) et continuent. Mais le chemin n’est pas linéaire non plus, cet album ne se plaçant pas dans la lignée directe de son prédécesseur (The Path of The Clouds) tout en ne revenant pas non plus à ce qui a précédé.
Après (…)
Les énervés suisses de Coilguns sont décidément déconcertants. Outre les albums de leur groupe de base qui a pu nous réjouir, ils ont en sus de passionnantes carrières parallèles qui s’éloignent de l’épicentre dans des directions différentes. Encore plus radicales avec Trounce, expérimentale mais plutôt pop avec Louis Jucker, presque folk avec Elie Zoé (on en reparle à la rentrée) et (…)
Après un silence de plusieurs années pendant lequel on avait accepté l’idée que la somme Sunlights and Riverlights serait notre album de référence, il était revenu en 2024 avec un EP assez emballant qui donnait l’espoir d’en entendre plus.
Et s’il a attendu 14 ans avant de revenir avec un tout nouvel album sous le bras, ce n’est pas pour passer par la porte de service mais par la toute (…)