vendredi 25 août 2006, par
On n’est pas toujours d’attaque pour un album prenant, pour se faire retourner de l’intérieur. La plupart du temps, on veut de la musique pour égayer l’ambiance, pour dissiper la noirceur ambiante. La musique plus pop vient alors à notre rescousse. Il faut qu’elle soit distrayante mais pas fade, enjouée mais pas niaise. Le cahier des charges est finalement plus ardu qu’il n’y paraît et c’est un genre qui compte finalement peu de véritables réussites.
Ce préambule plutôt long posé, il est temps d’aborder frontalement le cas de The Chalets. Il faut donc trouver le bon moment pour écouter The Chalets. En effet, c’est seulement après plusieurs tentatives que j’ai trouvé plaisant ce Check in. Ce qui pourrait paraître paradoxal au vu de la musique joyeuse concoctée par ce groupe mixte. Donc, un conseil d’utilisation est de respecter quand même une posologie mesurée, les titres ont tendance à se ressembler quand on avale les 14 d’un coup.
La concordance des voix féminines et masculines permet pas mal de combinaisons. On notera, ça et là, des tentatives d’originalité. On se croit alors franchement dans une version actualisée des antiques B52’s (Love punch). Quelques titres me sont restés plus facilement en mémoire (No style, Nightrocker qui est plus brut de décoffrage). Cette pop aux guitares ni clinquantes ni vrombissantes, aux tempos enjoués mais pas frénétiques évoquera les Papas Fritas (talking ’bout my generation) à ceux qui ont connu ça. A mille lieues de la folie douce de Architecture in Helsinki, voici une autre petite récréation. Pas renversante sans doute, mais suffisamment fraîche pour vous apporter, par petites touches, un sourire bienvenu. (M.)
Nous sommes en 2013. Après un premier album acclamé emmené par le tube Foundations, la star de Myspace a confirmé avec My Best Friend Is You la plupart des espoirs placés en elle et la voici en position de définitivement asseoir son statut avec un troisième album traditionnellement piégeux. Mais elle va relever le défi.
Sauf que vous savez que ça ne ça ne s’est pas passé comme ça. Larguée (…)
Même en 2042 et après avoir sorti 13 albums réussis, The Smile restera ’le groupe des deux types de Radiohead’. C’est comme ça, le groupe d’Oxford est trop ancré dans la culture pop pour passer au second plan de quoi que ce soit. Mais cette encombrante et inévitable figure tutélaire ne doit pas oblitérer les qualités indéniables de The Smile. Les deux protagonistes, flanqués du batteur Tom (…)
C’est un phénomène que j’ai du mal à m’expliquer. Il m’est difficile voire impossible de me plonger dans des œuvres récentes d’artistes que j’ai beaucoup aimés il y a longtemps. Si dans certains cas c’est la qualité de leurs albums qui est l’explication la plus facile (Muse, The Killers, Foals...), c’est plus mystérieux en ce qui concerne Radiohead, Nick Cave ou PJ Harvey.
Il faut dire aussi (…)
Outre un flair hors-normes pour dégotter des talents très actuels (Nadine Khouri, Raoul Vignal, Emily Jane White...), Talitres a aussi le chic de remettre en selle des formations culte. A l’instar de Flotation Toy Warning ou The Apartments, Ralfe Band était passé sous nos radars et c’est le label bordelais qui nous le signale.
Et il fait bien. Si les albums précédents du groupe d’Oly Ralfe (…)