dimanche 25 juin 2006, par
Si je savais jouer de la musique et que pouvais la jouer devant des gens, c’est cette musique que je voudrais offrir. Pigalle, c’est d’abord François Hadji-Lazzaro, mieux connu sous le doux nom de ‘gros chanteur des Garçons bouchers’ mais qui teinte le gros rock alternatif de ce derniers d’accents plus folk. En effet, les instruments se suivent et ne se ressemblent pas. Pas vraiment du bal musette, que les thèmes de plusieurs titres semblent suggérer (Dans la salle du bar tabac de la rue des Martyrs, Chez Rascal et Ronan). Les accents réalistes que n’auraient pas reniés Piaf et Fréhel sont forts mais la musique est ici bien plus festive et actuelle. On s’en veut d’avoir raté ce concert. Chaleur et humanité. Patate gosse comme ça à l’écoute de cet album complet, qui vous laissera vous reposer (Le Chaland), rire (Eternel salaud) et pogoter (L’Eboueur) . Il paraît qu’il y a des gens qui écoutent autre chose le matin… (M.)