mercredi 30 août 2006, par
On commence à avoir l’habitude. On se doute que de même qu’Architecture in Helsinki vient d’Australie ces Barcelonnais n’en sont pas. Et on a bien raison, ce sont des Suédois.
On devine que les amis dont il est question dans le nom de l’album sont nombreux. On les retrouve dans des choeurs qui apportent plus de chaleur que de mièvrerie (je n’ai jamais caché mon aversion pour les choeurs en général).
Deux ingrédients nécessaires (mais pas toujours suffisants) pour réussir un album pop sont des mélodies réussies et une énergie communicative. Les deux sont réunies ici puisque tout ou presque est mémorisable et que les choeurs nombreux sont catchy. D’ailleurs c’est de la musique qui pousse parfois à bouger la tête de gauche à droite en sautant. Ca réclame une coordination dingue mais je suis entraîné comme une machine de guerre.
Pour ceux qui trouvent les éléments cités juqu’à présent trop parcellaires pour se faire une idée, je dirais que ça ressemble à ce que ferait Sufjan Stevens s’il se consacrait entièrement à la pop.
Plus que le rock-pop à guitares, c’est sous cette forme-ci que je préfère la musique légère. Les russites émaillent d’ailleurs cet album. Avec Treehouse en pôle position mais aussi Overslee, Collection, Rec And Play.
Un bon petit album pour clôturer l’été et aborder des jours plus difficiles avec le sourire puisque cet album léger apporte tout ce qu’on est en droit d’attendre de lui. (M.)
On l’avoue, on reçoit beaucoup de musique et vu la relative étroitesse des styles défendus ici, le tri est souvent vite fait. Et puis quand on écoute certains artistes à la marge de nos goûts, il se peut qu’on soit intrigués et que le contact se fasse. C’est ce qui s’est fait avec Florent Brack et le son d’Unstoppable qui claque. Une relative déconnexion de la vraie vie m’a tenu à l’écart des (…)
Non, ce n’est jamais la qualité moyenne d’un album pop qui frappe (sauf si elle est exceptionnellement élevée), on revient toujours sur un album pour les morceaux qui nous ont marqués, surtout en matière de musique pop. Même Si fait partie de ces morceaux immédiatement sympathiques, catchy en diable et confirme aussi une tendance très actuelle de mêler titres en français et en anglais, comme (…)
C’est la basse qui tient l’avant-scène de Fancy, qui lance cet album et cette pop tristoune comme on l’aime fonctionne en plein. Elle a aussi le mérite d’énoncer clairement les intentions de l’album puisqu’on dénote un virage plus synthétique pour la formation française, plus solaire aussi sans doute.
Ce qui nous vaut un album moins éclectique que par le passé mais pas uniforme pour autant. (…)
On avait déjà été séduits par la pop sucrée mais pas trop du duo. Les jumelles Miranda et Elektra Kilbey sont les filles de Steve Kilbey (de The Church) et de la musicienne suédoise Karin Jansson. The Church, d’ailleurs, est surtout connu pour Under The Milky Way, composé par les deux parents. On retrouve sur ce court album une version trop enrobée qui n’a pas la beauté de l’original. On (…)
Si le Bruxellois d’origine écossaise Dan Barbenel a décidé d’officier sous le nom de Mr Diagonal plutôt que Mr Lignedroite, c’est sans doute parce qu’il sait que son écriture a tendance à prendre la tangente, ce qui nous avait déjà plu. Pour augmenter la confusion, ces enregistrements de morceaux composés depuis 2018 est présenté comme un accompagnement de son one-man-show qui sera présenté à (…)
Kate Nash, Menomena, The Decemberists et maintenant Islands avant bientôt Bright Eyes, il faut se pincer pour ne pas se sentir quinze and en arrière. Mais bon, comme ce sont de bons souvenirs et que tout le monde est dans une forme créative manifeste, on ne va pas bouder son plaisir.
Dans le cas du groupe Canadien, ce n’est pas exactement un retour vu qu’ils sont dans une période plutôt (…)
On ne pourra jamais reprocher à Natasha Kahn d’enchainer des albums identiques. Après le plus synthétique et clairement teinté eighties Lost Girls, la revoici avec un album vaporeux et presque ambient par moments. Peu de morceaux se détachent lors des premières écoutes, ce qui est habituel. Il a par le passé fallu des prestations live pour pleinement appréhender certains albums. Il faut dire (…)
La subversion, en rock, ne passe pas nécessairement par les hurlements et les guitares déchainées. Et une dose de subtilité ou de décalage permet souvent d’obtenir le maximum d’effets. Si on avait attendu le wagon Serfs Up ! pour rattraper le train de Fat White Family, le mélange de morceaux amples, ronds et plaisants et d’un propos plus acide avait énormément plu.
Ce digne successeur (…)