dimanche 25 juin 2006, par
Allez, il fait beau, je ne vais pas vous parler d’un album tristouille. Oh que non. La pochette est à elle seule une source de poilade. La musique aussi. Non qu’on soit dans le gras du bide ou le graveleux. On est plutôt dans le sourire narquois, dans l’allusion (quelques titres : When I see you I hear Charlie Parker playing ou encore Frankly Scarlet, I don’t give a damn...). Et la musique alors ? Si les frères Mael avaient dans les années septante exploré un genre hard-pop d’un goût parfois faisandé, on navigue ici dans une dance-pop plutôt plaisante et suffisamment enlevée pour ne pas être fadasse. Bien sûr, ce n’est pas Underworld, mais plutôt un genre de Saint-Etienne décomplexé ou de Pet shop boys pas énervants. Avec des gimmicks savoureux (un interview du réalisateur taïwannais Tsui Hark). Donc c’est un disque qui s’appréciera mieux sur un dancefloor que dans une écoute musicophile et receuillie. (M.)