dimanche 25 juin 2006, par
Encore un hommage. Les remarques faites sur celui à Léo Ferré restent donc valables. Si cet album lui est supérieur, c’est d’abord parce qu’il peut se reposer sur des chansons qui font véritablement partie du patrimoine francophone. Ensuite parce que les interprètes y sont plus aventureux. Et il y a des moments véritablement magiques, encore par des groupes qui se transcendaient sur le morceau d’un autre, on pense à la poignante Ballade Des Gens Qui Sont Nés Quelque Part par Tarmac ou encore Embrasse-les tous par Bénabar, qui rendent de la vie et de l’actualité à des chansons anciennes.
Car c’est le grand enseignement de cette compilation, si la forme de Brassens peut sembler sommaire à certains, les paroles et les compositions restent d’une qualité que personne n’a su dépasser. Elles résistent à presque tous les traitements. Je dis presque parce que le traitement de Lofofora de Les Passantes n’est pas aussi convaincant, mais c’est sans doute parce que la violence d’une musique est parfois un obstacle à l’intelligibilité du propos. Ajoutons aussi l’attrait de la mise en scène qui gâche La prière de Saez.
Les surprises sont nombreuses et les thèmes abordés semblent avoir été créés pour leurs interprètes occasionnels comme cette Non-demande en mariage pour Miossec.
Si les hauts sont nombreux comme Supplique Pour être Enterré à La Plage De Sète par Magyd et Quatre Vingt Quinze Pour Cent par Weepers Circus en plus de ceux susmentionnés, la moyenne est excellente et je ne voudrais pas les commenter toutes. Une dernière remarque cependant pour Noir désir qui a essayé l’originalité sur Le roi des cons mais ne convainc qu’à moitié.
Encore un excellent album pour découvrir de nouveaux noms. (M.)
Normalement, on se concentre exclusivement sur l’aspect musical des choses. Même les musiques de film, série ou danse sont vues pas le simple prisme auditif. On va faire une exception ici parce qu’on l’a lu, Mes Battements d’Albin de la Simone. Et on a bien fait tant c’est un bonheur de sincérité et d’humour. Ce sont des anecdotes, un peu, des histoires courtes, des instantanés écrits et (…)
Oui, les choses changent, même pour les compagnons musicaux de longue date. Et même après une dizaine d’oeuvres relatées ici, on constate ce changement dès la pochette. On passera sur le changement de police de caractère pour se concentrer sur les visages, présents pour la première fois. Et puis constater que Laurent Leemans n’est plus seul à bord, même si les autres noms ne sont pas (…)
Même si un peu de documentation est souvent fournie, c’est souvent au moment de boucler un article qu’on vérifie des faits, qu’on collecte des informations. Bref, alors que je m’apprêtais à dire que la voix du chanteur de iAROSS me faisait furieusement penser à celle de Colin Vincent entendu chez Volin et Muet, il se fait que c’est lui aussi qu’il a été guitariste de cette formation. Mais (…)
Rien n’est plus plaisant que de constater l’évolution des artistes. On avait déjà rencontré l’univers particulier de Sophie Djebel Rose, apprivoisé son ton particulier, on apprécie d’autant plus la façon dont elle élargit elle-même son univers. Moins folk, plus franchement gothique, ce second album la rapproche d’artistes comme Anna von Hausswolff dont elle ne partage pourtant pas la rage (…)