dimanche 6 mai 2007, par
Germany strikes again !
Comme déjà annoncé lors du bilan de l’année 2006, Stephan Bodzin me semblait être l’un des artistes de la scène électronique à suivre pour cette année. Déjà remarqué dans collaboration avec un certain Marc Romboy ou autre Olivier Huntemann, ses compositions ne laissaient pas indifférent.
Arrive donc son premier album sur son propre label Herzblut qui semble bien confirmer mes espérances.
On évolue ici dans univers sonore qui se tient dans un mouchoir de poche, entendez par là que chaque morceau porte l’empreinte indélébile de l’artiste. N’y voyez pas là un aspect péjoratif mais plutôt une preuve cinglante de talent ! Cet album présente une très grande cohérence dans le thème musicale, l’écoute du mini mix de 30 minutes disponible sur son myspace devrait vous en convaincre.
Les synthés sonnent un peu old school comme The knife mais la comparaison s’arrête là. Le tout est rythmé de façon minimale dans le meilleur sens du terme : l’épuration des sons pour en tirer la quintessence et non l’ennui. Des petits ‘clics and clacs’, qui ne sont pas sans rappeler Trentemoller, ponctuent l’installation des ambiances. Le tout est emballé par des progressions proche de Border Community mais le côté infantile en moins. L’ambiance est souvent dark, un peu éthérée, terre germanique oblige.
Bref, un album qui même s’il n’utilise les derniers artifices à la mode (et c’est tant mieux, merci un peu d’air), sort réellement du lot. A découvrir de toute urgence si ce n’est déjà fait !