vendredi 16 novembre 2007, par
C’est la fête
Il serait du dernier mauvais goût de se plaindre de la pléthore de concerts du moment. D’autant qu’aucune vraie déception n’a encore pointé le bout de son nez.
Remplacer The Twilight Sad au pied levé est sans doute une performance pour nos compatriotes de Dan San. C’est aussi sans doute la seule mais je ne peux pas être entièrement catégorique vu que c’est ^ar bribes que je les ai vus, avant de réaliser chaque fois que le bar était plus attractif à cette heure-là.
La salle de l’Orangerie est toujours aussi acceuillante et sa configuration en largeur permet à chacun d’être dans de bonnes conditions de vision. Un bon point qui nous a quand même poussés à nous avancer, histoire de voir le phénomène de près. Il y a un peu plus d’un an, quand Beirut se taillait une réputation via les blogs et webzines pour Gulag Orkestar, personne ne pensait sans doute qu’ils rempliraient une salle du Botanique avec autant d’avance. Donc, c’est à un public fervent qu’ils ont eu droit ce mercredi.
La musique de Beirut a quelque chose de vivant, d’humain et finalement d’assez unique dans le paysage musical actuel. Il ne sont pas les seuls à utiliser des instuments traditionnels mais contrairement à toute cette fade bande de revivalistes poético-réalistico-casse-burnes (la liste francophone est trop longue pour être mentionnée), c’est la finesse de l’écriture et l’utilisation au service de la chanson qui font la différence.
Donc quand Zach Condon arrive sur scène et se lance dans ses si typiques vibratos, on est tout de suite conquis. C’est qu’on les connait par coeur ces chansons, étalées sur deux albums et deux EP’s. Postcards From Italy ou Gulag Orkestar restent inoxydables. C’est mélodiquement brillant, fort. on comprend que des chansons aussi simples et touchantes ont fait les beaux jours des happenings de la blogothèque. Malheuruesement, toute la finesse des arrangements du surdoué Owen Pallet (Final Fantasy) ne passent pas la rampe de la scène. Ils ne manquent pas tellement, ce n’est pas ça, puisqu’ils s’insèrent très bien dans le concert mais l’album The Flying Club Cup est finalement assez différent. La faute en incombe à des musiciens bons mais pas virtuoses. Ce n’est pas grave, la générosité compense. Et les huit protagonistes avaient envie de nous faire plaisir. Alors que Condon était malade (ce qu’il soignait au... Whisky), ils nous ont gratifié de l’attendue reprise de Brel (Le Moribond) avant de revenir une première puis une seconde fois, terminant le dernier morceau, une reprise non identifiée, dans la foule qui n’en demandait pas tant.
Zach Condon a donc su faire passer sa passion à travers des chansons qui sont trop subtiles pour être des fanfares et trop humaines pour être banales.
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