samedi 23 février 2008, par
Petit dernier turbulent.
Trois années ont passé et les Hives ont eu le temps d’etrainer Tyrannosaurus Hives sur toutes les scènes d’Europe. Il était donc logiquement temps de sortir un nouvel album.
L’accouchement n’a pas l’air d’avoir posé de problème particulier, tout du moins au vu de la vitesse, de leur présence aux festivals estivaux et le fait que la presse spécialisée soit restée silencieuse sur cette génèse.
Ca doit certainement être plus simple de faire un album de Hives qu’un album de ... Ghinzu disons.... ou alors ??? Enfin, bref, il est là donc !
Avec les Hives, le contrat est simple : on attend un rock garage, hurlé, entrainant et amusant. Et pour la peine on est servi.
Une bonne moitié des morceaux touchent en effet parfaitement le cœur de la cible. Les riffs sont bien acérés, le chant est energique comme il se doit, bien que que toujours limité. Il est même agrémenté sur Try Again de quelques coeurs. Et puis,avouons le un de mes plaisirs coupables vient évidemment des "catch lines" des Hives :
"They say the definition of madness is do the same thing and expecting a different result"Try Again
"Well, Don’t have no money cause I don’t have a job
Don’t have a job cause I ain’t got no skills
Ain’t got no skills cause I was not trained
I was’nt trained cause I did’nt go to school
Did’nt go to school cause nobody told me
Nobody told me cause nobody knew shit
Nobody knew shit cause nobody knows nothing
Nobody knows nothing and that’s just it, What can you do ?"
(Square one Here I come)
On n’est pas vraiment au niveau narratif d’un Art Brut ou d’un Mike Skinner mais on sourit quand même largement à l’écoute de ces divagations survoltées.
Sur It won’t Be Long, la pallette sonore s’élargit avec l’introduction de quelques claviers et de quelques sons synthétiques - quand je dis synthétiques, ne pensez surtout pas electro ! C’est synthétique comme le sont les claviers sur les albums de Bon Jovi, si vous voyez....
Et ça tient la route. It won’t be long est probablement la meilleure chanson de cet album, une épaule devant Bigger Hole to fill.
Un second essai avec Giddy up est moins concluant, malgré un ligne de basse me faisant inévitablement penser à Train in Vain de The Clash. Je sais ce n’est pas la même mais je n’y peux rien.
Quelques titres (Return the favour, You got it all... Wrong) sonnent comme des hymnes punks. Ca fait sourire et ça fait plaisir à entendre.
On peut donc considérer le cahier des charges rempli. Cet album est d’ailleurs prêt à aller compléter ma collection.
N’esperez surtout pas un renouveau du genre, mais si vous avez aimé les précédents efforts des Hives, vous aimerez toujours.
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