mardi 8 août 2006, par
Il y a plusieurs façons de lutter contre le piratage : attaquer en justice des gosses de treize ans qui téléchargent du Britney Spears (et même pas pour mauvais goût...) et puis il y a cette bonne idée : faire du CD un bel objet (le livre est joli) à un prix démocratique. Merci Manu.
Délaissant les ambiances latinos des deux premiers albums Manu Chao nous invite dans son jardin et nous convie à écouter des histoires réalistes et poétiques (quand j’ai dit ça j’ai rien dit non plus).
Bon, on retrouve aussi l’éternel travers de l’ami Chao : la facilité. Comme composer et écrire c’est fatiguant, trois phrases suffisent pour une chanson. Sur les albums, c’est d’une chanson à l’autre que les paroles étaient identiques, quand elles n’étaient pas reprises d’anciens titres de Mano Negra. Même chose pour les incrustations sonores.
Pas désagréable néanmoins, et la bonne humeur (surtout la première partie, les trois premiers morceaux quoi...) donne un peu de soleil au mois de janvier. (M.)
C’est via un très bel EP qu’on avait découvert Mirabelle Gilis et on avait constaté qu’elle donnait un bon coup de fouet à Miossec qui a toujours eu besoin d’un apport extérieur pour se dépasser (on pense à Yann Tiersen sur Finistériens). On espérait que cette collaboration continue mais on ne l’imaginait pas sous cette forme.
Pour assurer la transition, Miossec est au texte de La Prunelle (…)
Noyé dans un flot continu de sorties et d’envois, on a sans doute du mal à évaluer l’effort insensé requis pour sortir un album. Si on a attendu entre les EP et cette collection plus complète qui sort chez La Couveuse, le temps a fait son œuvre et visiblement poli le propos de la Belge Clemix. Ce qui marchait par surgissements s’est mué en style, avec un album paradoxalement plus constant que (…)
On avait parlé d’un premier album sensible du jeune artiste belge Auguste Lécrivain. Si vous avez écouté (c’est bien), sachez que l’évolution est manifeste. Exit la chanson française ‘canal historique’, exit les tentations bossa, voici le temps d’un groove plus en phase avec son époque. Plus qu’un ravalement de façade, on peut parler de reconstruction, mais avec les matériaux d’origine. Un (…)
En matière de reprises, ce qui importe souvent plus que le matériel repris, c’est la façon de reprendre, le regard posé sur l’œuvre. Le matériau de base est une collection de morceaux très anciens, collectés au XXème siècle par des Alan Lomax hexagonaux. Ils décrivent par la bande la condition féminine rurale de leur époque et sont non seulement des témoignages précieux, mais ont été choisis (…)