mercredi 9 août 2006, par
(mise en ligne 13/13/06)
J’avoue dés le début ne pas être un fan extrême des deux premiers opus. Comme tout le monde, je les ai vus et revus par morceaux lors des nombreux passages à la télévision et je pense me souvenir avoir souri voir ri.
Mais pas de là à aller répéter en boucle des répliques et jouer au texte lacunaire avec mes copains, ça non.
Bon, comme ça, le Splendid remet le couvert, comme ça ils ont 23 ans de plus et comme ça ils vont essayer de nous faire rire ?
Et bien on peut dire que pour les deux premières propositions, le contrat est rempli mais que pour la troisième on attend toujours. En effet, le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est plat la plupart du temps et tout au mieux lourd.
Pourtant bon publique d’habitude, je n’ai compté ici qu’un éclat de rire.
Et quand ce n’est ni plat, ni lourd, c’est malheureusement assez vulgaire. Ne parlons pas de l’usage risible des effets spéciaux pour gonfler la poitrine d’une par ci et pour faire exploser les lèvres d’une autre par là...
On parlera bien entendu de second degré et de critique sous-jacente de la chirurgie esthétique. Je veux bien mais bon, pour moi, si ça ne fait pas rire, ça ne rime à rien !
On se sent vraiment triste à la fin pour Blanc, Jugnot et Balasko qui sont comme à l’habitude extrêmement talentueux même dans ces conditions calamiteuses. Et on se dit qu’heureusement ces derniers ont une carrière établie pour amortir la chute.
A éviter. (F.)