jeudi 10 août 2006, par
Il est trop rare de rencontrer des groupes qui ont créé leur propre univers pour bouder son plaisir. Si le second album (Walking with the three) avait montré de vraies dispositions, celui-ci enfonce encore plus le clou. En cherchant à quoi diable tout ça pouvait me faire penser, la réponse m’est parue évidente : c’est le Wire des années 2000. Cette même façon d’imposer à nos oreilles une pop expérimentale (oui, c’est possible), ces mêmes atmosphères froides, on est vraismblablement dans les mêmes eaux que les incontournables précurseurs. L’époque est aux mélanges, à la citation, mais on retrouve ici la même cutiosité que celle qqui prévalait à la charnière des années 70 et 80.
Si on ne trouve pas ici de titre plus électronique tel que Come into my room. Après des morceaux très convaincants (Country mile, l’instrumental Take-off in Egypt) et des variations de tempo (l’introverti Home et le nerveux et encore une fois très Wire W.D.Y.Y.B.), l’écoute d’une traîte révèle des redites. En tous cas, ne passez pas à côté de cet univers personnel et singulier. (M.)
La découverte d’un artiste qui nous plait s’accompagne toujours d’un sentiment de plaisir souvent teinté d’une pointe de mélancolie. Combien y en a-t-il d’autres, de pépites cachées ? On ne pourra pas répondre de façon définitive bien évidemment, on va se contenter de partager le coin à champignons qui d’ailleurs a été débusqué comme souvent par Laurent. Il aura fallu seize ans de carrière tout de même pour (...)
Quand on découvre un artiste, il est bon d’avoir quelques références. Ici, des collaborations avec Get Well Soon ou Modeselektor, une participation au formidable projet White Wine de Joe Haege et surtout la présence de P.A Hülsenbeck (remarquable artiste en solo ou avec Jüngstotter) viennent à la fois rassurer et attiser l’attente.
Avec un pied définitivement dans le jazz (cinématique Drive) et (...)
Non, la source d’artistes grecs ne s’est pas tarie, elle a même l’air de reprendre. On l’avoue, l’envie de s’enquiller un album en Grec n’est pas la proposition la plus sexy sur le papier. Si vous avez ce genre de réticence, sachez que vous pouvez l’oublier, elle disparaitra sans doute après quelques secondes.
Bazooka pratique donc sa langue, mais pour être complètement honnêtes, c’est carrément (...)
Quinze ans après Myspace, la tradition du nom de groupe étrange survit. Mais ce n’est pas le seul anachronisme ici. Le style pratiqué nous renvoie en effet plein d’années en arrière, au temps des nineties. Mais si beaucoup des formations qui font revivre ce temps-là penchent du côté alternatif de la force (The Poison Arrows, Beingmoved, Daydream Three), le duo bordelais privilégie une musique plus pop (...)