lundi 9 novembre 2009, par
Aïe Aïe Aïe
Une nouvelle hype serait elle en train de se dessiner à l’horizon ? Après Brett Anderson, Albert Hammond Jr et Paul Banks, c’est au tour du leader des Strokes de sortir son petit album solo bricolé à la maison (enfin maison, pas comme vous et moi, c’est plutôt le gros home studio parce que les mecs ils ont plein de sous hein !).
Alors que tout le monde attend la nouvelle livraison des Strokes, Mister Casablancas préfère multiplier les participations avec des potes (l’album solo de Danger Mouse) ou pour le fric (une pub Converse avec Santogold et N.E.R.D) et nous sortir un peu à la hâte un album solo avec une cover bien kitch et deux ou trois idées par-ci par-là.
Une première constatation, seulement 8 titres... Même si l’ami Julian n’est pas connu pour faire des albums à rallonge, c’est un peu léger, mais tant que la qualité est au rendez-vous, la quantité importe peu. C’est malheureusement là que le bât blesse....
Out of Blue, premier titre, nous plonges en terrain connu. Une boite a rythmes répète le même beat encore et encore, 3 accords de grattes, une deuxième guitares heavy qui sonne comme un synthé et la voix bien reconnaissable de Casablancas recouverte d’une couche de reverb bien grasse, du pure Strokes et franchement, moi j’aime ça ! On continue avec Left & right in the dark qui est à mettre entre une BO de jeux vidéo vintage ou un générique de jeux télé débile.
Le très eighties (et ben oui c’est la mode hein) single 11th windows, ressemble a du Cyndi Lauper avec la fameuse guitare synthé en plus...... hooo julian just wanna have fun ....pas la peine d’aller plus loin je pense...
4 chords of the apocalypse, et bien, tout est dans le titre. On touche le fond avec Ludlow St, et on commence sérieusement à se demander s’il ne nous prendrait pas un peu pour des cons là....
Enfin un peu d’air avec le très bon River of Brakelights, entrainant, hypnotique et qui prend aux tripes et franchement cela fait du bien.
On perd vite le bol d’air avec Glass sorte de caricature de Muse (si si c’est possible) mais la voix de Bellamy en moins.... L’album s’achève avec Tourist, titre a plusieurs paliers, rempli d’idées et de d’instruments différents. Une vrai réussite pleine d’inventivité.
Drôle d’album que celui-ci, une énorme déception pour les admirateurs du compositeur qui a participé au renouveau du rock des années 2000. A peine 3 titres qui valent quelque chose. Une constatation simple, tout le monde n’est pas fait pour le solo. Là ou Albert Hammond s’en tire avec les honneurs et ou Paul Banks fait des merveilles, et bien lui se plante et lamentablement. Espérons qu’il va vite relancer les Strokes.
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