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6 avril 2011, par Laurent
Robinsons
Une brique après l’autre, on bâtit sa propre église, comme on pave des meilleures intentions le chemin qu’on voudrait voir mener à l’amour des autres. En architecte rêveur, on élève l’édifice qui accueillera les fidèles et on le fait sans plan, juste avec des envies. Or plus la bâtisse caresse les nuages, et plus on se prend à l’imaginer autre, à revoir la disposition des arcades, à mesurer ses ambitions à sa technique. Pourtant les fondations sont là, comme des racines impossibles à renier. C’est (...)