jeudi 10 août 2006, par
Ainsi le voilà, le premier album de ces talentueuses jeunes pousses. Surfant sur cette vague de rock belge francophone en anglais (Ghinzu, Mudflow), on retrouve ici les principales qualités de cette scène, à savoir un talent et un ambition légitime.
Si l’entrée en matière de 9.00 am s’annonce prometteuse et confirmant la bonne impression laissée par les singles, on reste quand même un rien sur sa faim à l’écoute de la totalité de la plaque. Non qu’on en ait attendu monts et merveilles mais c’est le potentiel qui est rassurant. On sent un solide sens de la mélodie, de délicates compositions, rendant obligatoire la référence à Grandaddy (voire à Belle and Sebastian pour The fog) et un sens de l’arrangement bizarre qui doit être un ingrédient national.
La qualité de l’ensemble est très bonne, les prestations en concert sont encourageantes, tout pour devenir un bon groupe. Reste une complaisance dans les morceaux lents et langoureux (on ne lâche les guitares que sur Chemistry) qui ne pourra ravir que les amateurs de climats lents et méditatifs.
On cherche un peu le défaut, histoire de justifier l’adhésion complète mais sans ce petit je ne sais quoi qui le rendrait vraiment inoubliable.
Reste au total un album fort plaisant rempli de fort jolies choses (Organeum, Short song for a short mind). Girls in Hawaï n’est pas encore un grand mais a tout pour le devenir. On parie ? (M.)
C’est un chant doux et du piano qu’on entend sur le beau Mater qui lance cet album. Puis les choeurs évoquent plus le classique contemporain. Ce premier brillant morceau fait plus que planter le décor, il anticipe la diversité de ce qu’on entendra sur le sixième album de la musicienne Belge Valérie Leclerc.
Si les références littérales sont rares, on peut néanmoins la situer dans un (…)
Qui se ressemble s’assemble. C’est peut-être ce poncif qui préside à la destinée du label Gnignignignigni. Comme Alek et les Japonaises était présent sur le formidable premier album de Peritelle (Salle Des Machines, terrible), voici un album complet sur le label bruxellois. Et ce n’est pas fini (on en reparle très bientôt).
Une même maison de disques, certes, mais une certaine communion de (…)
Marble Sounds figure sur la liste des groupes jamais pris en défaut et probablement sous-estimés depuis quinze ans maintenant. Ce sixième album (pour autant de critiques ici) confirme leur statut tout en proposant de nouvelles choses.
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